Les robots feront-ils bientôt concurrence aux employés humains ?

 


Il y a quelque temps, au détour d’une lecture sur le web, j’ai découvert un article qui vraiment m’a interpellé, pour ne pas dire que son contenu m’a inquiété au plus haut point.

Je reste convaincu de l’utilité de la robotisation dans nombre de domaines, mais je me dois également de constater que dans ce secteur, les dérives sont légions et qu’au lieu de rendre systématiquement service à l’humanité, elles risquent de faire son malheur.
Pour l’instant, ce que je vais relater dans mon article, reste éloigné de nos frontières, mais j’ai bien peur que cela ne finisse par tenter des membres du patronat, avides de bénéfices, et cela, au détriment de leurs employés.
Figurez-vous que dans l’est de la Chine dans la ville de Kunshan, située au beau milieu de la province de Jiangsu, vient de s’ouvrir un établissement pour le moins insolite, mais assurément futuriste.
Il s’agit d’un restaurant totalement robotisé !
Les clients curieux, toujours plus nombreux, y sont accueillis par deux robots "hôtesses d’accueil" dont le vocabulaire et les formules de politesses sont dit-on suffisamment riches. De plus, grâce à un très sophistiqué système informatique interne, ces hôtesses seraient capables de répondre avec cohérence, à la majorité des conversations entamées par leurs clients.
Mais la curiosité de l’établissement ne s’arrête pas là ! Une fois votre choix fait parmi la multitude des plats régionaux proposés, votre commande sera prise par ces mêmes hôtesses et, tranquillement attablés, vous aurez ensuite la surprise d’être servis par l’un des quatre androïdes (de plus petites tailles), assure-t-on très habiles à vous porter les mets commandés sur des plateaux, qu’ils déposent sous vos yeux ébahis sur votre table.
En fin de repas pensez-vous, le chef cuisinier viendra s’enquérir de votre satisfaction, sur l’accueil, le service et la qualité des plats servis… Que nenni !!! Tout au plus vous proposera-t-on de visiter les cuisines, dignes d’un film de science fiction, dans laquelle vous trouverez aux fourneaux les deux derniers robots, cuisiniers ceux-là, à l’imposant torse bleu et aux énormes yeux clignotant rouges, pour rajouter sans doute à l’ambiance futuriste.
Aussi étrange que cela puise paraître, ce sont eux, exclusivement qui concoctent les recettes.
Le premier étant spécialisé dans les fritures et le second dans la confection des bouchées fourrées, nems et autres raviolis.
J’allais oublier de préciser, que tout de même dans ce petit monde de carlingues métalliques, une poignée d’humains en chair et en os sont chargés de l’approvisionnement des ingrédients, mais leur rôle s’arrête là.
Seule entorse à l’organisation précise le patron de l’établissement Monsieur Song, les repas plus festifs et demandant des préparations plus sophistiquées, seront, quant à eux, préparés par un cuisinier "humain ", et ce, uniquement sur commande.
Ce qui est effrayant, c’est ce que dit Monsieur Song, je cite : "mes robots-employés peuvent assurer un service de cinq heures consécutives et ils présentent l’avantage de ne jamais prendre de congés, de ne pas tomber malade et d’être toujours réguliers dans leur travail… Chacun de ces robots coûte environ 40 000 yuans, soit 4 865 euros, l’équivalent d’un an de salaire d’un employé classique, mais sans les inconvénients humains"

Voilà pourquoi je vous disais être effrayé, car je vois là un nouveau moyen d’écarter du monde du travail des salariés, éprouvant déjà des difficultés à trouver un emploi.

Espérons que l’humanité des patrons prendra le pas sur leur soif de rentabilité, mais permettez-moi de rester pessimiste.

 

(Sources diverses sur des sites web)