Coca, quand tu nous tiens…

Nous le savions déjà, la consommation excessive de coca est mauvaise pour le poids et le diabète. Sans parler de la caféine qui peut avoir des effets néfastes à forte dose. Ce que nous savons moins, c’est que la présence d’acide phosphorique dans cette boisson peut être à l’origine de maladies rénales.

Si la forte teneur en sucre est commune à tous les sodas, le coca est en revanche le seul à contenir de l’acide phosphorique. Le coca light ne fait pas exception à la règle. Cette substance lui donne un goût acide tout en jouant le rôle de conservateur.

Pourtant, un taux élevé d’acide phosphorique entraîne un mauvais fonctionnement des reins et le risque d’avoir des calculs rénaux est alors accru. Une étude menée par des scientifiques américains du National Institute of Environmental Health Sciences démontre que boire deux verres de coca par jour augmente doublement le risque de développer une insuffisance rénale.

Le plus grave avec cette maladie, c’est que de nombreuses personnes en sont atteintes sans le savoir. Aucun symptôme n’apparaît dès le début. Elle évolue silencieusement pendant des années, jusqu'à ce qu'elle devienne une insuffisance rénale irréversible. C’est pourquoi un dépistage systématique sur les sujets à risques s’avère capital (diabétiques, hypertendus, antécédent familial de maladie rénale…)

Il va de soi que ceux qui consomment régulièrement du coca devraient se soumettre à un dépistage de l’insuffisance rénale, en plus d’adopter un comportement alimentaire plus sain. Notons que la viande est aussi connue pour être riche en acide phosphorique, donc à consommer avec modération.

Pour l’heure, les recherches continuent pour confirmer les diagnostics obtenus jusqu'ici. Le fait est que malgré tout le mal qu’on en dit, le coca reste une boisson très prisée.

A bon entendeur…