Les Ailes du délire, ou l’Alzheimer s’étend, autour

La maladie d’Alzheimer est une rapace, et quand elle atteint la mère, la fille se fait palombe, proie de l’autour… En épigraphe, Danièle Vaudrey, la fille, cite de Baudelaire ce : « Je suis le tombeau vivant de ma mère ». Peut-être cela lui vaudra-t-il de développer, par empathie, une tumeur, ce qu’elle tait par pudeur dans ce récit qui ne laisse de côté aucune impudeur de situation, expose, avec la plus implacable lucidité, la progression d’un mal terrible qui ravage aussi l’entourage. Danièle Vaudrey, de manière constamment poignante, livre peut-être, avec  Les Ailes du délire, la plus honnête, la plus émouvante chronique consacrée à ce douloureux sujet.

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