Le corps du journaliste n'ayant jamais été retrouvé, le tribunal de Papeete concluait à un suicide par noyade et prononçait un non-lieu en octobre 2002.
En 2004, un ancien membre du Groupe d'interventions de la Polynésie (le GIP, une milice privée que Gaston Flosse avait détournée de sa mission initiale d'aide et de secours à la population civile de la Polynésie française) a affirmé qu'il avait assisté à l'assassinat par deux de ses collègues de Jean Pascal Couraud .
Ces documents étant classés "secret défense", il fallait attendre que ceux-ci soient déclassés pour pouvoir être utilisés par la justice. La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a remis aujourd'hui un avis favorable en ce sens, mais uniquement pour seize des dix-sept documents saisis par le juge. Évidemment, la décision finale appartient au ministre de la Défense, mais il est d'usage qu'il suive les recommandations de la CCSDN.
Ainsi, si ces documents permettaient au juge Jean-François Redonnet de confirmer l'existence de ces comptes bancaires secrets détenus par Jacques Chirac au Japon, notre ancien président pourrait être indirectement mêlé à l'assassinat du journaliste Jean-Pascal Couraud.