Mes carnets de voyage : à la découverte d’une autre partie du Cantal

 

     Comme beaucoup de départements, le Cantal est divisé en plusieurs « pays ». J’ai surtout ces derniers jours visité le « pays de Saint Flour » puisque mon pied à terre s’y trouve.

Pourtant, je suis curieuse et j’aime visiter autour de moi. C’est comme ça que nous nous sommes retrouvé à presque deux heures de route (normal en montagne, on ne parle pas en kilomètres) de là à Riom es Montagne dans le « pays Entre Dordogne et Puy Mary ».

 

L’environnement est différent même si l’accès se fait par de petites départementales étroites et sinueuses. Ici, les hauteurs sont un peu plus boisées même si parfois on a l’impression que les dômes sont nus la plupart du temps. Les sommets sont plus arrondis, moins rocheux. La place des cultures est plus importante, on peut voir des champs de blé et de maïs onduler au vent, le foin est également en cours de fenaison.

Les vaches ne sont pas non plus de la même espèce : fini les Salers ou les Aubrac, ce sont des limousines aux taches rousses et blanches que l’on voit un peu partout dans les herbages.

 

La ville de Riom es Montagne m’a un peu déçue ; je ne connaissais pas mais me faisait une image beaucoup plus romantique de cette petite ville située à 880 mètres d’altitude.

Ecrasée sous le soleil, elle se trouve dans le creux d’une petite vallée, entourée de sommets n’atteignant pas les 900 mètres.

Les lieux les plus importants de la ville sont sans aucun doute l’église et l’office du Tourisme.

Le second est une grande pièce climatisée et accueillante où le personnel vous renseigne bien volontiers et où la documentation sur les randonnées et la pêche est disposée pour attirer l’oeil du visiteur.

 

L’église quant à elle ressemble étrangement à celles que l’on voit partout dans la région avec son clocher pointu et recouvert de lauzes.

L’intérieur par contre est remarquable. Cette petite église peut rivaliser avec de plus grands édifices par la beauté de ses vitraux, de son choeur et de ses sculptures.

On entre dans un édifice très sombre, non éclairé ! Pour allumer la lumière et découvrir les trésors qui s’y cache, il vous faudra débourser 0.50 euro sauf bien entendu si vous avez un appareil photo qui n’a pas besoin de lampes ni de flash pour éclairer l’objet à emprisonner.

 

La ville en elle même est assez neuve ; elle est sise autour d’un immense parc où les tilleuls sentent bon et où on peut voir les joueurs de pétanque s’essuyer le front malgré l’ombre des grands arbres.

Presque à la sortie de la ville, on trouve un espace « Avèze » sorte de lieu de bien être et remise en forme. Le bâtiment d’aspect moderne attire l’oeil.

 

Nous remontons dans notre voiture pour continuer la découverte de cette autre partie du Cantal. La route nous mène vers un tout petit village de quelques maisons et d’une église quasiment semblable à celle que nous venons de voir. Trizac est un petit village qui semble mort ; pas un chat dans les rues, de nombreuses maisons sont vides, fermées et à vendre…. Seul le boucher a ouvert sa porte et nous découvrons également une fabrique artisanale de biscuits d’Auvergne !

Ladite fabrique est de la grandeur d’une petite boulangerie de campagne ; nous entrons et sommes reçus cordialement par l’artisan. Nous dégustons de petits morceaux de galette et il nous parle de son métier, du village et de la composition de ce que nous goûtons. Nous repartons de ce lieu hors du temps avec nos achats : nous nous sommes régalés mais pas ruinés !!

Un petit tour dans l’église s’impose puisque nous venons d’en entendre que du bien. Et en effet, elle se révèle superbe même si elle semble très simple et pauvrement entretenue à l’extérieur.

 

 

Sur la place de la Mairie parade une superbe fontaine ; nous y mettons les mains puis les bras pour nous rafraîchir ! L’eau est presque glacée et nous fait un bien fou !!

Nous redescendons maintenant vers Salers puis Aurillac avant de remonter vers Pierrefort.

 

Petit à petit les paysages changent. Près de Salers, la route est très étroite et sinueuse, par endroit il est même impossible de passer à deux véhicules !

Si la montée est parfois périlleuse dans les bois sans accotement, les descentes sont souvent difficiles et dangereuses. Descendre à 30 ou 40 à l’heure est fait plus souvent que au delà !

Nous retrouvons néanmoins avec grand plaisir le petit coin où nous avons élu domicile pour ces vacances.

J’ai moins aimé la partie haute du Cantal ; il me faudra donc trouvé un autre lieu pour l’an prochain !

 

 

A suivre……

 

 

 

Catalan a expliqué et expliquera bien mieux que moi cette différence de hauteurs et de paysages.