Les cigarettes « florales » ? Ben si ça existe !!!



Dans cet article, je viens vous parler d’une invention qui a mon sens pourrait avoir une utilité certaine en matière d’écologie… Je vous en laisse juges.

 

J’ai moi-même fait partie des fumeurs, des gros fumeurs même, qui contribuaient à polluer les sols avec les mégots que j’y jetais.

Il faut savoir que dans le monde, chaque année, 4,5 milliards d’entre eux se retrouvent ainsi abandonnés.

Leur dégradation prend environ 12 ans et plus grave, un seul peut polluer 500 litres d’eau.

On ne pouvait donc jusqu’à présent compter que sur le civisme des gens, en leur proposant en des lieux stratégiques des cendriers et réceptacles.

Des inventeurs avaient également créé des systèmes jetables, que l’on pouvait utiliser sur les plages, souillées massivement elles aussi, mais le phénomène de mode étant passé, ils avaient bien vite été oubliés.

 

Hélas, le geste étant tellement machinal, nous continuons une fois notre cigarette terminée, à jeter le résidu coupable sous nos pieds pour l’écraser là ou nous nous trouvons, ou à l’enfouir dans le sable.

Les jeunes fumeurs, peu impliqué souvent dans le combat écologique font de même.

D’ailleurs, il est difficile d’imaginer, se promener avec dans sa poche une boîte à mégots.

 

Hormis le ramassage dans les lieux publics par des employés municipaux, rien n’était vraiment fait pour traiter ce sujet problématique, sans compter que certains endroits plus sauvages ne faisaient l’objet d’aucun nettoyage.

 



En 2007 pourtant un designer, Ben Forman, interpellé par ce type croissant de pollution des rues, en collaboration avec le collectif OzCollective avait réussi à créer un concept pour le moins original : Des "cigarettes biodégradables", mais contenant de surcroît dans le filtre, des semences de plantes.

Il s’agissait de perce-neiges, variétés réputées être des plus résistantes et capables de germer dans des conditions extrêmes.

Ces cigarettes révolutionnaires avaient été baptisées Cigg Seeds (clopes graines).

 

Ben Forman affirmait que le filtre biodégradable n’altérait en rien le goût du tabac et que le fumeur ne pourrait pas différencier une cigarette normale, d’une Sigg Seeds, si ce n’est par un petit logo imprimé à la base.

Ce système devait permettre de déculpabiliser le fumeur quant à sa manie de jeter ses mégots au sol.

Seul petite ombre au tableau, la dangerosité qui réside à faire ce geste, liée aux risques d’incendie.

Espérons que les chercheurs trouveront rapidement un procédé, permettant d’éteindre la cigarette en fin de tirage, pour la rendre totalement inoffensive, limitant ainsi les feux de forêts entre autres.

 

Par contre, il est amusant d’imaginer, que des Cigg Seeds viennent transformer nos rues en champs de fleurs et que les employés municipaux troquent leurs pelles et balais, contre des ciseaux destinés à confectionner des bouquets.