Breivik le tueur d’Oslo 21 ans de prison pour avoir tué 77 personnes,

cela fait 3,272 mois par personne assassinées, vive la Norvège !

 

C’est article fait suite «au terroriste d’Oslo tueur de l’Île d’Utoya».

 

Anders Breivik et son salut fasciste dès que les menottes lui furent enlevées au moment du verdict qu’il écouta sourire aux lèvres. Document Le Point.fr.

 

Support Wikipedia On se trouve devant un cas qui mériterait la mort selon l’idée que l’on se fait de la justice, en exemple à ceux qui seraient tentés par cette folie meurtrière au nom d’un idéal. Mais tuer pour venger le crime c’est aussi donner la mort, ce qui pour ces personnes idéalistes ne seraient pas un frein à leur folie. Breivik revendique ses crimes et il en est fier, et heureux qu’il ne soit pas déclaré irresponsable. Alors quel châtiment autre que ces 21 ans de prison qui sont une rigolade, d’autant plus qu’en Norvège les prisons ne sont pas des goulags, mais à la prison d’Ila, qu’il rejoindra non loin d’Oslo, avec trois cellules de 8 m2 à sa disposition, une chambre, une salle de travail avec un ordinateur non connecté à Internet et un coin pour la gymnastique, c’est le pied ! Ces 21 ans sont assujettis de 10 années de prison incompressibles, qui pourraient être prolongés par périodes de cinq en cinq ans au delà de 21 ans s’il s’avérait qu’il soit toujours aussi dangereux pour la société. Mais après les 10 premières années, il peut bénéficier de remise de peine en fonction de son comportement de sorte qu’il peut être libéré avant les 21 ans d’incarcération, plutôt de mise au placard. On pourrait s’en contenter comme l’exprime les Norvégiens en clamant qu’il a eu la peine maximale, justice a été faite résume l’un des parents des victimes ! L’argument de clamer que maintenant il va expier est dérisoire pour ce fou, il n’y a qu’à le regarder. Il s’est forgé un mental à toutes épreuves devenant un parasite de la société, et que fait-on des parasites on les élimine.

 

Bien que je sois contre la peine capitale, en Europe on est désarmé pour punir de tels crimes puisque la peine de mort est abolie partout sauf pour la Biélorussie dont la dernière exécution eu lieu en 2012. En France la peine maximale est la perpétuité incompressible assortie d’une peine de sureté de 30 années, ce qui est déjà mieux. Mais le condamné peut aussi bénéficier de remise de peine pour bonne conduite applicable après les deux tiers de la période de sureté soit 20 années. Cette condition devrait être abolie pour de tels crimes et donner comme aux États-Unis une peine de prison au delà de l’existence du condamné. En d’autres termes, le condamné reste enfermé jusqu’à sa mort quelques soient ses comportements. Ce châtiment ne paraît plus important que la mort. Mort on n’est plus rien, mais vivant et en prison, on expie son forfait.

 

Mais ce qu’il convient aussi de retenir c’est la sérénité dans laquelle le procès s’est déroulé, et la maturité des Norvégiens qui sans mettre en cause leur gouvernement ont attendu avec confiance le jugement, et l’on accepté.

 

Anders Breivik n’a pas fait appel contre le jugement afin d’éviter qu’il soit reconnu irresponsable de ses crimes, et l’internement dans un asile aurait été dégradant pour son idéologie. Cela montre bien l’état d’esprit qui l’anime, «il faut que l’on sache que j’ai tué pour cet idéal, celui que je veux imposer». En d’autres termes, il marque dans l’esprit de ces fascistes le sacrifice qu’il a fait à leur cause, éliminer ceux qui ne sont pas de sa race. Le fait de ne pas reconnaître la validité du tribunal, montre bien qu’il ne situe pas dans la société dans laquelle il vit. Les cinq juges, deux magistrats professionnels et trois citoyens désignés pour les assister, n’ont donc pas suivi le réquisitoire de l’accusation. Celle-ci estimait que le doute quant à l’état mental de l’accusé était trop fort pour l’envoyer en prison. Elle s’appuyait alors sur les conclusions d’experts psychiatres, selon lesquels l’intéressé était psychotique au moment des faits. C’est l’éternelle difficulté de la psychiatrie pour juger un assassin de folie.

 

On peut être un moment pris d’une période de folie que l’on nomme psychotique, sans que l’on soit fou. Il est des fous tout à fait normaux quand on discute avec eux, mais qui ont par moment une perte de contact avec la réalité qui se traduit par des hallucinations ou des illusions.

 

Dans un jugement de 90 pages lu pendant plus de six heures, les juges ont estimé, eux, et à unanimité qu’il devait être puni pour ses actes. Finalement Breivick a-t-il gagné, oui et non. Oui par ce qu’il a été déclaré saint d’esprit et non par ce qu’il est en prison, lui qui plaidait non coupable.

 

Il tué 77 personnes dont des jeunes militants sympathisants de gauche qu’il voyait responsables du multiculturalisme tant décrié par l’extrême droite, c’est donc une action contre la liberté de penser. Il reconnait avoir commis des actes atroces mais nécessaires pour préserver la Norvège. Mais c’est une génération qu’il a traumatisée. Il n’a pas choisit l’Île d’Utoya par hasard, c’est l’Île ou des jeunes générations de sociaux démocrates se sont succédés comme le premier ministre Jens Stoltenberg. Utoya est le symbole d’une pensée de liberté ou l’on peut rêver, ou tous les espoirs sont permis. C’est le défoulement d’une jeunesse pacifique dont la passion inspire à un monde meilleur.

 

C’est un acte contre la coalition de centre gauche au pouvoir à Oslo. C’est aussi pour cela qu’Anders Breivik s’en était pris aux quartiers des ministères. Au tribunal, il a voulu rester dans le registre politique présentant ses excuses à tous les nationalistes pour ne pas avoir tué plus. Il eut tout juste le temps de tendre à nouveau son poing droit vers l’avant, faisant le salut des Chevaliers templiers, selon lui, avant d’être emmené hors du prétoire, menotté.

 

Pour ces jeunes il fallait un procès exemplaire, pour comprendre, pour que l’état de droit s’exprime face à un crime de masse comme ceux perpétrés par les nazis. Anders Breivik est en fait un nazi tout en lui le démontre pour ceux qui ont connu cette douloureuse période de notre histoire. Il est certain qu’il y aura un avant et un après Utoya pour ceux qui ont connus l’horreur. Ils formeront une catégorie à part portant en eux le souvenir de ce fou. Certains se sont fait tatouer sur le bras la mémoire des terribles moment passés sur cette Île le 22 juillet 2011.

 

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Document Le Monde.fr.

 

La question est pourquoi faut-il que de tels actes soient commis ? Les psychologues n’apportent pas de réponse, ils ne font que constater. Le phénomène s’est produit récemment aux États-Unis, la fusillade d’Aurora qui eu lieu dans la nuit du 19 juillet 2012 au 20 juillet 2012 dans une salle de cinéma d’Aurora, dans le Colorado, non loin de Littleton, siège de la fusillade de l’école secondaire de Columbine. Au moins douze personnes furent tuées et cinquante-neuf blessées par un tireur apparemment isolé, âgé de 24 ans, pendant une séance du film The Dark Knight Rises.

 

Plus près de chez nous Mohamed Merha pour ses tueries à Toulouse et Montauban les 11, 15 mars en pleine rue et le 19 mars 2012 dans une école juive de Toulouse. Affaire qui n’est pas encore terminée et qui pose des questions aux familles des victimes réclamant l’audition de l’ex patron de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, DCRI, Monsieur Bernard Squarcini.

 

Dans la petite ville de Winnenden, au nord-est de Stuttgart, un adolescent Allemand de 17 ans, vêtu d’une tenue de camouflage noire et armé d’un pistolet-mitrailleur, abattit au moins 15 personnes, la plupart dans un collège. Tim K., ancien élève du collège Albertville de Winnenden, près de Stuttgart, fit irruption vers 9h30 dans l’établissement où il tua neuf élèves âgés de 15 à 17 ans, ainsi que trois enseignantes. La liste est longue de crimes commis par ces tueurs de masse. Mais celui de l’Île d’Utoya est le plus meurtrier par ce que politiquement préparé.