Au moins 7 morts dans un accident au port de Gênes (Italie).

Un an après le naufrage du Costa Concordia, nouvelle fausse note dans les eaux maritimes italiennes.

 

Hier soir, mardi 7 Mai à 23h30 environ heure locale, un porte-conteneurs a violement heurté une tour de contrôle. Ce fut au moment de sortir du port de Gênes, le plus grand port industriel et commercial d’Italie, le porte-conteneurs « Jolly Nero » a fait une mauvaise manœuvre est venu s’encastrer de plein fouet dans une tour de contrôle.

 

« Il a foncé dans la tour » affirmait un témoin de la catastrophe.

 

Pour le moment, selon une information rapportée sur BFMTV, le bilan s’élèverait à 7 morts, tout de même, 10 blessés et un disparu.

 

Dans le « Nouvel Observateur » nous pouvions lire ce matin :

« C’est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour », ont expliqué des garde-côtes au journal local, il Secolo XIX, car au moment du choc, le tour de service changeait dans le personnel de la capitainerie du port.

Arrivé sur les lieux, l’armateur du bateau, Stefano Messina, était sous le choc : "jamais une chose pareille n’était arrivée. Nous sommes désespérés", a-t-il déclaré au bord des larmes.

« C’est une tragédie terrible. Nous sommes bouleversés, sans voix », a déclaré M. Merlo, président de l’Autorité portuaire. « Pour le moment, c’est un accident inacceptable, un traumatisme incroyable pour toute la communauté du port. Maintenant nous pensons seulement aux victimes, ensuite nous essaierons de comprendre ».

 

Les secours sont pourtant arrivés le plus rapidement possible, et les plongeurs ont recherché toute la nuit d’éventuelles autres victimes qui auraient pu se trouver dans la tour et tomber dans l’eau lors de l’impact.

 

Une enquête vient d’être ouverte pour savoir quelles sont les cause exacte de la tragédie. Toujours est -il que cela fait peut-être un peu beaucoup d’accident de gros navires (Costa Concordia l’an passé, hier  le « Jolly Nero », long de plus de 200 m et pesant un poids plus qu’honorable de 40 500 tonnes !).

 

Espérons que l’enquête avance vite, même si l’on parle déjà qu’ une avarie (deux moteurs bloqués selon les témoins) soit à l’origine de ce navire devenu incontrôlable.

 

Si telles étaient les conclusions de l’enquête, alors tout rapprochement avec la tragédie du Concordia n’auraient plus lieu d’être, car rappelons que c’est une erreur humaine, celle du commandant, Franscesco Schettino, qui est à l’origine de 32 morts…