Sherlock Holmes 2

 Le premier volet était sorti dans les salles obscures en 2010, et avait été un véritable succès pour ce détective mondialement connu depuis des lustres.

Il nous revient cette année, toujours avec Robert Downey Jr. dans le rôle principal.

 

Un Moriarty au top de sa forme, un Holmes toujours plus excentrique. En outre, on prend les mêmes et on recommence.

Dans ce nouvel opus, Watson se marie, tandis que son curieux ami, perdu entre expériences improbables et jeu d’ombres, traque le professeur Moriarty, son ennemi de toujours. Il est temps de tomber le masque, après une longue partie de cache-cache.

De Londres à Paris, puis de l’Allemagne à la Suisse, le scénario semble puiser directement sa source dans Le dernier problème, écrit par Conan Doyle.

Holmes et Moriarty y jouent au chat et à la souris.

 

L’esprit du personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle est respecté, tout comme dans le premier film. Calculateur, improbable, fou à lier, Sherlock Holmes ne fait pas dans la dentelle. Au diable la lune de miel de Watson ! Allons plutôt chasser du professeur !

Holmes et Moriarty s’entretiennent, s’affrontent méthodiquement. Leur partie d’échecs, nul ne peut la comprendre. Ils calculent leur coup d’une main de maître.

 

La réalisation est haletante, les plans bien rendus. Même si certains détails nous échappent, Holmes, lui, se souvient de tout. Il décortique chaque élément, les met bout à bout. Sa vivacité d’esprit n’a de pareille que celle de James Moriarty.

Malgré tout, ce second opus souffre d’une production trop hollywoodienne. Certaines scènes en sortiraient presque de leur contexte. Celles-ci sont trop exagérées. Des rafales et des rafales d’armes en tout genre, et aucune égratignure… Ou presque.

Heureusement, l’humour est sauf et l’ensemble du film reste un régal.