Renouer avec les médecines naturelles

 Si nous laissons mourir la connaissance des plantes en nous-mêmes, ne nous étonnons pas que nos enfants se retrouvent coupés de leurs racines et de tout lien avec la nature. Sans même s’en douter, ils seront les proies faciles des labos pharmaceutiques, et n’auront pas d’autre solution pour se soigner que de s’empoisonner et d’ empoisonner l’environnement.

Durant des millénaires, nos ancêtres se sont soignés et guéris avec les secrets de la nature.
Ils traitaient les maux du quotidien avec des infusions, des teintures-mères, des décoctions, des cataplasmes et des onguents. Tous à base de plantes médicinales. Les secrets se transmettaient de génération en génération.

Cette connaissance s’est largement perdue aujourd’hui dans le grand public.
Mais la médecine par les plantes, elle, n’a jamais progressé aussi vite qu’actuellement.
Grâce aux plantes des contrées les plus reculées (Amazonie, Chine, Papouasie, Nouvelle-Zélande…), et grâce aux progrès des méthodes d’analyse scientifique, elle est même en pleine révolution silencieuse.

Un peu de culture ne nuit pas , ouvre d’autres horizons et donne d’autres pistes pour sortir d’un système corrompu qui porte atteinte à notre santé ; un peu d’histoire :

"Pourquoi diable le Maréchal Pétain a-t-il voulu tuer l’herboristerie ?

Pétain avait pourtant d’autres chats noirs à fouetter en 1941, ne devait-il pas imposer l’ordre nouveau pour plaire à l’envahisseur allemand. Alors pourquoi d’un trait de plume a-t-il supprimé le diplôme d’herboriste ? Tout simplement pour donner le monopole des plantes médicinales aux pharmaciens pour qui la vente de molécules chimiques est d’ailleurs bien plus rentable que la phytotérapie reléguée le plus souvent dans un coin discret de l’officine. Mais le besoin de santé naturelle par les simples qui comme la graine d’une plante bienfaisante germe dans l’esprit de beaucoup de gens, pourrait peut-être signifier dans un avenir proche la renaissance du métier d’herboriste diplômé.
Déjà en 2010 le sénateur PS Jean-Luc Fichet réclama au gouvernement que le métier d’herboriste soit de nouveau enseigné dans nos universités comme c’est le cas aux Royaume-Uni ainsi qu’en Belgique, Allemagne, Italie et Suisse. C’est la secrétaire d’Etat aux Sports, Rama Yade, qui est sans aucun doute une belle plante, qui lui opposa une fin de non recevoir car selon elle, et en résumant sa réponse, les pharmacies sont parfaitement capables de satisfaire et de conseiller la clientèle à la recherche d’une autre façon de se soigner. Elle aurait pu ajouter que le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens était farouchement opposé à la concurrence certaine que la résurrection d’une profession reconnue en janvier 1312 entraînerait pour les pharmacies."

http://www.agoravox.fr/…/pourquoi-diable-le-marechal-petain…

Les herboristes ne s’improvisaient pas , ils étaient diplômés et qualifiés , les seules dérives sont dues à la suppression de ce métier et à l’opportunisme de quelques revendeurs peu scrupuleux face à la demande croissante de soins par les plantes jadis connues pour leur efficacité , comme en témoigne ces archives de l’assemblée nationale :
" l ‘absence de statut des herboristes a pour conséquence qu’une grande partie des plantes médicinales est vendue librement par des personnes ne possédant pas les connaissances scientifiques indispensables pour garantir aux malades la qualité des plantes et assister ainsi la protection des consommateurs ."
Les nouveaux pharmaciens de l’époque n’avaient plus ce savoir :

http://archives.assemblee-nationale.fr/…/7-qst-1982-04-19.p…

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