Les Sexwork , vous connaissez ?
Ce sont les « travailleuses, et travailleurs » qui exercent le Plus vieux métier du Monde : la Prostitution
A l’occasion des Assises Européennes de la Prostitution, qui se tiendront à Paris le 20 Mars, les prostituées (és) , réclament une réglementation de leur profession !
Sous le vocable de « Putes » se cache une organisation militante composée de femmes et d’hommes qui ont choisit volontairement la Prostitution, comme travail !
Une jeune femme de 27 ans, mère d’une petite fille, étudiante en « Droit-Sciences politiques », faisant le « tapin » depuis huit ans, est Membre de l’organisation « Putes », depuis trois ans.
Elle témoigne :
« Pute », c’est beaucoup moins « faux-cul, et bien-pensant que les sites de rencontres connus du milieu, sur lesquels les « escorts » communiquent avec leurs clients !
Cette jeune femme « du trottoir », est une « traditionnelle », Française, Blanche, et en règles, qui se fait payer 300 euros de l’heure, en général !
Le site internet de l’organisation, affiche 424 membres, dont un bon tiers est constitué de curieux, de clients potentiels, et de sympathisants !
Leurs revendications : Imposer un tarif minimum, une sécurité sociale, une organisation professionnelle, une médecine du travail, et…une reconnaissance sociale !
Payer pour du « sexe » n’est pas interdit en France !!Les prostituées (és) doivent déclarer leurs revenus en bénéfices non commerciaux !
Mais la pénalisation du « racolage passif », oblige ceux et celles qui en vivent à se cacher.
Rappelons que le délit de racolage « Loi de Sécurité Intérieure », peut-être puni de deux mois de prison et 3750 euros d’amende !
Depuis l’entrée en vigueur de la LSI, la police urbaine de proximité « francilienne » a procédé à 12 900 arrestations.
Les « putes », stigmatisées par la morale exercent donc clandestinement !
Mais cette clandestinité crée des tensions de « trottoir », entre les « putes » sans-papiers, et les traditionnelles !
La guerre des prix est engagée, et les emplacements font l’objet de disputes, voire de bagarres entre les « tradis », et celles qu’elles appellent, (en référence au plombier), les « putes Polonaises » !
Notre témoin membre de l’organisation militante déclare :« Je voudrai que nous puissions travailler comme les avocats, dans un cabinet, dont on partage le loyer, sans patron, et avec une protection sociale »
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