Halal ou Casher ?

Halal et Casher : Mais pourquoi voudrait-on interdire cela ? Les ¾ des gens n’en ont rien à faire, c’est clair. Les traditions, flirtant, entre nous, allégrement avec la superstition sont le cadet de nos soucis au quotidien.

Que des gens ne veulent pas manger de porc, ou, si on va plus loin, de viande, de produits laitiers, d’abats pour les raisons qu’ils veulent : c’est leur problème, ça n’a rien à faire dans le débat public.

Le seul truc : c’est qu’on ne m’impose pas de ne pas manger de porc. Après, je m’en fous un peu. Si quelqu’un peut croire que c’est impur, ou que son Dieu lui interdit, libre à lui d’y prescrire.

Surtout que le problème ne se pose pas là. Il est bien plus insidieux que cela. Le communautarisme fait des ravages sans que l’on y prête vraiment attention. Il gangrène le lien social, le vivre ensemble.

On en parle et, tout comme l’Arlésienne, on ne voit rien venir pour le régler. Encore un truc à mettre au crédit de nos « efficaces » représentants politiques.

Il ne s’agit pas de défendre une conception « franchouille » de la république, mais surtout d’être vigilant à ce que ses principes ne soient pas attaqués par des tiers qui ne supportent pas la différence de l’autre et utilise la victimisation comme une arme.

Agresser l’autre sous prétexte qu’il est « chinois » par exemple et que les chinois ont de l’argent parce qu’ils travaillent, me paraît être des concepts plutôt dangereux.

Préférer le trafic de drogue sous prétexte qu’il est plus lucratif semble être la voie choisie par certains. Et je ne pense pas que leur fournir un travail y changerait quoique ce soit.

Je ne parle même pas du fait de considérer que la femme n’a  d’existence que comme être humain de second ordre, voire d’objet…

Quant à « dé-ghettoïser » certaines populations, il n’est pas certain qu’elles ne se recréent elle-même leur ghetto tant leur volonté est grande de ne pas participer aux règles de la vie commune…

Il y a un problème d’intégration, notamment avec les pays du sud. Et ça n’est pas une question de religion, ni de race : c’est un problème culturel.

 Il y a 60 ou 100 ans, être une femme dans le Sud de l’Italie n’était pas facile. La cellule familiale, même d’origine matriarcale, laissait un terrible pouvoir à la gente masculine, générant attitude arrogante et irrespect chez les plus jeunes.  

La victimisation a bon dos.  

Alors, les histoires d’Halal… Encore le petit bout de la lorgnette.