Jean-Marie Bockel, le social-traitre

Jean-Marie Bockel, traître à ses camarades, à son parti a-t-il jamais eu de convictions ?
Qu'il décide, en homme de droite, de rejoindre Sarkozy, est tout à fait légitime. L'erreur est humaine, il se rend compte a 57 ans qu'il est idéologiquement de droite. Colonel de réserve, partisan du libéralisme et de la politique sécuritaire… il se reconnait dans la dérive d'extrême droite de Nicolas Sarkozy, c'est son droit. Que les dirigeants du PS aient accepté ce monsieur parmi leurs cadres, c'est leur affaire et leur déshonneur.

Là où Jean-Marie Bockel est un traître, c'est quand il créé le parti de la nouvelle gauche "la Gauche moderne", (avec un G majuscule s'il vous plait) le parti des sarkozystes de gauche. C'est à dire des hommes de gauche de droite si vous me suivez toujours. On pourrait croire que ce sont des gens du centre… logiquement. Et non, raté, ce sont des gens de droite. La politique française en est là.

L'imposture est une stratégie préparée il y a plusieurs mois déjà.

Ecoutons Jean-Marie le 24 juin :
"Je connais, bien sûr et depuis longtemps, Bernard Kouchner, Jean-Pierre Jouyet, mais également Fadela Amara et Martin Hirsch. S'agissant du pôle de gauche dont a parlé le Président, rien n'est encore fait. Mais nous allons assurément nous rencontrer, en parler entre nous."
Le 26 septembre son discours est d'une grande clarté :
«En tant que membre du gouvernement, je suis un allié distinct, mais loyal. Je ne passerai des alliances aux municipales qu’avec des listes issues de la majorité présidentielle. Mes listes ne feront pas l’ouverture avec celles du PS, mais elles accueilleront sans doute de nombreuses personnes désireuses de rénover la gauche»

Jean-Marie Bockel est ce qu'on appelle dans les classes d'école primaire, un fayot. Son petit réseau est constitué, il a pour conseiller …

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