PSA et bien plus encore…

 On ne parle que des salariés de PSA pour le plan qui nous a été présenté, pourtant il y a des milliers d’autres personnes qui vont perdre leur emploi à la suite de cette restructuration.

On ne parle pas, hélas de ceux là ! de tous les sous traitants qui vont se retrouver sans activité, des intérimaires qui travaillaient dans les usines même ou bien pour les sous traitants. 

A Rennes par exemple, les médias parlent très peu de l’usine PSA et pourtant il va y avoir un gros coup de canif dans les effectifs. On n’entend parler que du site de Aulney sous bois parce qu’il est plus important et que les syndicats ont fait davantage de bruit… 

Pourtant Rennes est peut être moins important, mais si on regarde le pourcentage de personnes qui vont perdre leur emploi, je suis bien certaine qu’il sera pratiquement identique !

Je connais un peu le site pour passer devant régulièrement et je connais donc les commerces autour. Combien vont mettre la clef sous la porte ? 

Les petits restaurants autour vont faire grise mine de perdre des clients, les petites et moyennes surfaces qui avaient les ouvriers comme clients après leur travail. Il est facile de faire ses courses en sortant du bureau par exemple ; cela ne fait pas perdre trop de temps avant de rentrer chez soi !

Et puis, les sous traitants, le site de Forecia qui se trouve à Bains sur Oust spécialisé dans les tableaux de bord en plastique, les pare-chocs et les butoirs des véhicules, les entreprises qui fabriquent ou fournissent écrous, les fauteuils ou les miroirs etc…

Faurecia par exemple a déjà licencié l’an dernier suite à des restructurations de PSA Rennes, le site de Saint Nicolas de Redon a fermé ses portes au 1er juillet 2011. 

La région n’avait pas besoin de cela, il n’y a presque plus rien ici, à part l’usine BIC mais pour combien de temps encore ? 

 

Je pense surtout aux commerces qui vont perdre des clients ; clients qui vont certainement s’en aller, déménager vers d’autres villes plus industrielles ou ils trouveront peut être du travail. Ici, le travail n’existe pratiquement plus ; la région a un nombre important de chômeurs. Les jeunes désertent Redon et sa région, il n’y a aucun avenir ici. 

Pourtant Redon était prospère mais comme d’autres villes, les industries, les usines ferment et la population migre vers d’autres lieux plus propices au travail. 

Peut-on le leur reprocher ?