L’alimentation bio : pas meilleure pour la santé ?

 Depuis quelques années, consommateurs et médias semblent ne plus avoir que ce mot à la bouche : le bio. Manger mieux pour vivre mieux. Des questions subsistent néanmoins. Qu’apporte réellement l’alimentation bio à notre organisme ? Son efficacité a-t-elle été vraiment démontrée ?

Un article récemment posté par 20minutes.fr change la donne.

 

Qu’est-ce que c’est ?

 

Légalement parlant, un produit biologique est issu d’un mode de culture (ou d’élevage) qui n’a pas recours aux produits chimiques. Le respect de la terre, celui des animaux et, surtout, celui du consommateur régissent cette agriculture. Mais une teneur nulle en produits toxiques n’est pas garantie. Elle peut être faible.

Il est préférable de consommer l’alimentation bio la plus fraîche possible, afin d’en conserver tous les bienfaits.

Fruits, légumes, céréales, viandes, tout y passe !

Une étude de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) a démontré qu’un français dit moyen ingère une moyenne d’un kilo cinq d’additifs, pesticides et autres composés chimiques par an.

 

Qu’en est-il concrètement ?

 

Le marché du bio explose et devrait atteindre les cinq milliards d’euros par an en 2015 en France, pour cent milliards dans le monde.

Malgré des explications détaillées de la part des médias, des participants du marché bio, aucune preuve ne semble indiquer que cette alimentation ait un réel impact positif sur l’organisme et la santé humaine.

 

Pas moins de dix-sept études sur l’Homme ont été passées en revue par les chercheurs de Stanford, et plus de deux-cent sur les aliments. Les résultats sont parus lundi.

 

L’industrie bio, tout le monde le sait, n’hésite pas à baser sa publicité sur la qualité nutritionnelle de ses aliments. Manger mieux, vivre mieux. "Bon pour la nature, bon pour nous." "Le bio. Une décision pour la nature."

Outre la considération pour l’habitat animal et pour l’amour de la terre, la contenance en pesticides, en deçà de tout produit non biologique, a été jugée non significative. Pourtant, il est bien connu que les pesticides ont un impact important sur le développement des cancers, et l’agriculture bio n’hésite pas à user de cet argument pour vendre ses aliments.

Un contre-argument relève toutefois que les études sur l’Homme n’ont duré que deux ans. Alors, une fois encore, qui croire ?

 

Mais au-delà de ces interrogations, il est possible de manger bio pour d’autres raisons. En effet, certains y trouveront une nourriture plus goûteuse, tandis que d’autres se féliciteront de faire un geste pour l’environnement.