HAPPY SLAPPING : Trois lycéens en garde à vue

Dans notre société actuelle, la violence est banalisée, comme s’il ne s’agissait que d’un simple petit fait divers. Mais pourquoi les jeunes d’aujourd’hui sont-ils aussi violents ? 

 

Il serait peut-être temps de se poser certaines questions et de trouver la source de cette violence gratuite, afin d’y remédier.

Gratuite, oui elle l’est, cette violence est sans motif et la seule chose que l’on puisse déduire de tout cela est le fait de pouvoir filmer le tabassage d’un jeune par un autre et de diffuser bêtement sur Internet la vidéo de cette tabassée. 

 

Quelles sont les causes d’une telle dérive ?

 

Serait-ce Internet, le téléphone portable, la télévision avec ses films violents, les parents qui se font de plus en plus laxistes et démissionnent de leur fonction d’éducateurs ?

 

Une chose est sûre, les sites internet publiant ce genre de vidéos, devraient interdire ces diffusions.

Les jeunes n’ayant plus la source de leur violence gratuite et filmée, seraient sûrement moins enclins à frapper un autre jeune, juste pour pouvoir diffuser cette vidéo sur ces sites.

 

Ou bien est-ce le cannabis, de plus en plus présent dans les écoles ?

Les jeunes fumant cette drogue, comme s’il s’agissait d’une simple cigarette et rétorquant, que cela n’agit en aucune façon sur leur comportement et que cela ne fait pas de mal. 

 

Alors mercredi, c’est un jeune élève du lycée Evariste Galois de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) que l’on a frappé violemment.

Les uns frappant et un autre filmant avec son téléphone portable. 

Ils sont soupçonnés d’avoir frappé ce jeune de dix sept ans, dans l’enceinte de l’établissement scolaire, le blessant sérieusement.

 

Les trois lycéens, de jeunes majeurs, vont être jugés en comparution immédiate ce vendredi.

Deux de ces trois élèves placés en garde à vue, seront jugés devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour violence en réunion.

Le troisième sera jugé pour avoir filmé la scène.

Deux autres lycéens, qui avaient été eux aussi placés en garde à vue mercredi, ont été laissés libres. 

 

La vidéo, n’aurait pas été diffusée sur Internet.