L’instinct de survie – Chapitre III – La Genèse de la Connaissance


La femme depuis le début de la création a toujours été diabolisée, elle est un perpétuel présent : elle s’est laissé influencer par le serpent et a incité le pauvre Adam à manger la pomme ! C’est quand même un peu facile ! Comment ne pas prendre ses responsabilités ? Ben dîtes que c’est de sa faute et pas de la vôtre ! Grrr ! Ève n’a goûté à la pomme que par amour du savoir et de la connaissance alors qu’Adam, lui, n’y a goûté que parce qu’Ève lui a demandé…


HAYAH = la vie = Ève = Issa ou Esha = la Femme = mère de tout vivant (Genèse III, 20), est invitée par le serpent à manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance, ayant été avisée par lui (contrairement à l’information antérieure donnée à Adam par Dieu) qu’elle n’en mourra pas mais qu’au contraire : "Le jour où vous en mangerez, vos yeux se dessilleront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal" (Genèse III, 4-6). Donc, Ève n’en meure pas et quand Adam goûte lui aussi le fruit de l’Arbre, les deux ont bien les yeux qui s’ouvrent sur ce qu’ils ne voyaient pas et là, ils savent qu’ils sont nus (Genèse III, 7). Etrangement, Dieu qui est censé tout voir, perd la trace d’Adam et se met à sa recherche. Il l’appelle carrément : "Wouhouh ! Où es-tu Adam ?" Et voilà Adam qui lui répond qu’il est en train de se cacher. Dieu lui demande alors s’il a mangé de l’Arbre. Alors Adam se mit à blâmer Ève et Ève blâma le serpent (Genèse III, 8-13). Dites-moi, Pourquoi dans la genèse voit-on Adam et Ève comme des rivaux alors qu’ils étaient complices ?

Quand l’égalité entre la femme et l’homme sera inscrite au cœur de toute culture, dans les pratiques sociales, comme dans toute Loi constitutionnelle, alors l’humanité aura fait un grand pas.

 

Quand on dit que la femme est diabolisée depuis la création, en fait, c’est son corps qui est diabolisé. Pourquoi ? Parce que depuis la nuit des temps, il est le réceptacle de la vie. Si le rôle de l’homme depuis toujours est participatif, quel est son rôle actif ? Qui donne la vie ? La femme. Je ne sais pas si je dois dire heureusement ou malheureusement, la procréation a été séparée de la sexualité.

 

Nous sommes tellement ignorants… Est-ce par peur de ne pas pouvoir maîtriser leurs désirs que les hommes ont pris le pouvoir sur le corps des femmes ? Par peur de ne pas être le géniteur de l’enfant qu’ils ont à nourrir ? Comment les hommes peuvent-ils être sûrs de la garantie de leurs gênes ? En éloignant les autres mâles de leurs femelles ? Et voilà comment le mythe d’Ève a été créé… La femme est relié au serpent qui est le diable (les autres hommes), elle a fait souffrir Adam parce qu’elle a été tenté et qu’elle a tenté, ce qui  la fait mère de tous les vices. En fait, la femme est carrément coupable d’être une femme ! C’est une image facile qui a donné l’impression à l’homme de pallier à sa faiblesse et a ainsi justifié un pouvoir usurpé.

 

En fait nous n’avons pas compris la métaphore des premiers chapitres de la Genèse. Adam et Ève ne sont pas nos parents chronologiques. Nous descendons de l’Homme (femme et homme) cosmique, que nous sommes tous, dans des fonctions masculines et féminines.

Physiquement, pendant les huit premières semaines après la conception, les fœtus mâles et femelles ont les mêmes organes reproducteurs et sexuels rudimentaires. Et ce sont  les hormones maternelles qui commandent leur développement. Les organes masculins et femelles commencent à devenir distincts quand le fœtus peut commencer à produire ses propres hormones, bien que la détermination évidente du sexe soit difficile jusqu’à la douzième semaine. Alors ça c’est comme l’histoire de la poule ou de l’œuf. On sait tous – ou presque – que c’est l’œuf qui est venu en premier. Eh bien c’est pareil pour l’homme ou la femme. C’est la femme ! Oui, oui ! Mais le passage de la bible a été modifié par le scribe. Déjà que la femme peut accoucher d’elle-même dans tous les sens, si en plus ce sont ses hormones qui décident si elle va être femme ou homme… Ben oui, ça le mâle ne peut pas le faire !

 

L’interprétation du rôle d’Ève en tant que tentatrice mythique a fait bien des ravages sur les religieux en influençant notamment la représentation de la femme au niveau social. Mais bon sang ! L’homme est-il condamné à être rongé par les mythes ? Ne pensez-vous pas que d’une certaine façon, nous sommes tous des Adam déchus ?

 

En attendant, de nos jours, le cerveau de la femme est un peu moins préhistorique que celui de nombreux hommes. Sa capacité à materner montre sa capacité à préserver. À méditer.

Oups, là je me laisse emporter par quelques rancunes, ce qui pourrait sembler être du jugement alors que c’est simplement une constatation. Je voudrais prévenir les malentendus avec mes lecteurs.

Quoi que vous lisiez, voyez, comprenez, ou pas, portez votre attention sur ce que j’ai voulu y mettre. Pour mon premier livre, j’avais beaucoup d’intentions. Mais je n’avais pas le savoir-faire me permettant de réaliser ce que je voulais. J’aurai voulu pouvoir écrire doublement. J’aurai voulu en même temps que j’écrivais au jour le jour ce qu’il se passait, écrire ce que je voyais, pas seulement avec la vision des yeux, mais avec ma pleine conscience. Il y a la forme, il y a ce que j’ai exprimé. Mais il y a aussi ce que j’aurai voulu exprimer et ce que je n’ai pas voulu exprimer, par faute de temps et de professionnalisme.

Ne vous attendez pas à ce que je vous raconte toutes les horreurs que j’ai pu rencontrer sur mon parcours de vie, je ne crois pas devoir les présenter. J’aime, je jalouse parfois, je cherche la vérité, la vertu.

Laquelle je ne sais pas, mais je la cherche en tant que passionnée malgré tout de la vie. Ma vie intellectuelle et morale est complexe, je la raffine du mieux que je peux (sourire).

 

Quelque fois, je regarde par ma fenêtre la cime des arbres, la forêt qui m’entoure, les rivières et les cascades qui coulent, prouvant l’existence de la vie. Je suis là, dans ma montagne et il n’y a plus que ça au monde. Il n’y a plus de guerre, plus de misère, plus de peurs, plus d’hommes et de femmes influencés par la crainte, la honte et la mort. Le monde est merveilleux…

 

Je reviens à la réalité. 

 

Voici un petit rappel d’une résolution concernant les femmes, pour ceux qui ne le savent pas ou si c’est le cas, qui l’aurait oublié :

« L’Assemblée parlementaire rappelle l’adoption, en octobre 2000, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, de la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, dans laquelle il demande instamment aux Etats membres de veiller à renforcer la représentation des femmes à tous les niveaux de la prise de décisions, au sein des institutions nationales, régionales et internationales, et dans le cadre des mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits.

Elle rappelle aussi la Résolution du Parlement européen (2000/2025 (INI) sur la participation des femmes au règlement pacifique des conflits et la Résolution MEG-5 (2003) 4 sur le rôle des femmes et des hommes dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et les processus démocratiques après les conflits – une perspective de genre, adoptée par la 5ème Conférence ministérielle européenne sur l’égalité entre les femmes et les hommes, tenue en janvier 2003. Ces deux résolutions préconisent d’intégrer une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans toutes les activités visant à prévenir ou à régler les conflits. » (source : http://assembly.coe.int/Documents/AdoptedText/ta04/FRES1385.htm )

 

Oui, il y a deux sexes (trois si on considère qu’il y a de plus en plus de naissances avec les deux organes) mais il n’y a qu’une seule humanité.


Avant que j’oublie, une pensée me traverse l’esprit : Serait-il possible que le scribe qui a écrit l’histoire de la Genèse,  aidé d’un texte sumérien intitulé « Enki et Ninhursag », antérieur d’au moins 1500 ans à la naissance de l’écriture hébraïque (peut-être lui-même censuré), ait pu omettre quelques détails, enlever quelques passages qui le dérangeaient ou en modifier la structure pour l’arranger à sa façon ? That is the question…


Petite pensée :

 

Le savoir = le ça qui voit.

 

La connaissance = le con en naissance. D’où peut-être l’expression « T’es con de naissance toi ! » Non… En latin le « con » = « cunnus » = vulve. Ce qui amène à la naissance par la vulve.

La suite au prochain épisode. Je sens que les thèmes du savoir et de la connaissance méritent bien tout un chapitre ! Oh et puis non, je continue. Avant même de naître, l’être humain est d’office condamné à être le fruit d’une répétition de la faute originelle. Alors il est certain que… Que… Que…

 

Euréka ! Je crois que j’ai trouvé c’est quoi le fameux péché originel ! Si la connaissance nait par la vulve, le serpent c’est le sexe de l’homme et il n’est pas venu pour tenter Eve puis Adam (quoi que…), il est venu pour "boire" pour ne pas dire « manger » le fruit de la connaissance. La connaissance par la langue, le parler, le verbe parce que je suis.

 

Il nous manque des données. J’ai appris il y a peu que la première traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en 1915, pendant la première guerre mondiale. Et le sumérien c’était avant l’hébreu. Donc j’aimerai bien le voir de près moi le texte sumérien qui parle du jardin d’Eden, histoire de vérifier si les traductions hébraïques ont été bien faites.

 

La parole de Dieu vient de la connaissance, de la naissance par la vulve. Si j’ai bien compris vulve = pénis puisqu’à l’origine (lors des huit premières semaines de grossesse), on est identique.

Ca va avec  : confidence car – con fi dense – con fit danse = vulve qui danse
et confiance car – con fi ance – con fit anse = vulve qui fit une ance (anneau) ou encore confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere« fier », "croire") quand on remet quelque chose de précieux à quelqu’un (parole au départ, non ?), en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi  à sa bonne foi  = vulve qui croit.

 

Donc si on revient au point de départ de con, cela ramène à la foi. Il y a un lien ou des liens qui existent entre la confiance, la foi, la confidence et la croyance.
En même temps, le latin de "con" non seulement donc vient de "cunnus" (vulve) mais aussi de "con" qui veut dire "ensemble" (avec).

La vulve est mâle et femelle, ok ? Donc ils étaient ensemble au départ puisque les lèvres ont donné le pénis chez l’homme et le pénis a donné le col ou le vagin (je n’en sais rien) chez la femme. Pourquoi appelle-t-on cet endroit les lèvres comme on appelle les lèvres de notre bouche qui sert à parler ? C’est que la vulve est une bouche (rire). Donc la bouche parle. Alors au début je m’étais imaginée l’histoire originale du cunnilingus dans le jardin d’Eden (arrêtez de rire je vous vois ^^), ça veut quand même dire la langue de la vulve non ? Donc je m’étais dit que peut-être Adam a bu (manger) le fruit de la connaissance par le biais de ses lèvres donc de sa bouche, donc de sa parole donc du verbe, qui s’est fait chair.

Ca fait trois nuits que je ne dors pas beaucoup, ça tourne dans ma tête tout ça. Je n’ai pas encore tous les mots pour expliquer mais je pense que vous arrivez à suivre ce que je veux dire hein ? Et le verbe s’est peut-être fait chair grâce aux rayons du soleil (la semence de l’homme) euh… Bon je dois encore réfléchir. J’ai le début de la genèse des deux, mais étant femme je comprends plus ma genèse à moi que celle de l’homme. Aaaaaaaaaah ! Ca va venir. J’y arriverai à comprendre la chose. Oh punaise ! J’en ai marre je vois des cons partout ! Heureusement que « com » de comprendre s’écrit avec un m sinon j’aurais été capable de croire que comprendre c’est prendre le con donc ? Ah ! Ah ! Ah ! Allez stop je me calme !

 

J’ai toutes les idées qui se forment dans ma tête. Je pense que cela va encore plus loin que ça. Le mot confiance. Il y a ance et étymologiquement tout ce qui finit en « ence » ou en « ance » veut dire « vulgaire ». Ca vient du latin – antia -, qui a souvent remplacé – entia – en latin : vulgaire. Je pense que là, le mot vulgaire n’est pas dans le sens péjoratif du terme puisque vulgariser quelque chose c’est le faire connaître. Donc confiance = con – fi – ance = vulve –  foi – connaissance.

 

Je manque de conscience. Ma vision est embuée. C’est presque une torture que de ne pas savoir. Mon « ça » ne voit pas ce qu’il voudrait et devrait voir. Mais qu’est-ce que le « ça » ?

Bon là faut aller faire un tour dans le côté psycho.

 

Le « ça » est une instance qui s’oppose au moi (on va dire ma conscience) et au surmoi (que je peux considérer comme mon propre juge ou censure morale). Ah beh je n’ai pas encore fini alors ! Attendez, ce n’est pas terminé. Le « ça » représente la partie la plus ancienne  de l’appareil psychique : le moi s’en est progressivement différencié au contact de la réalité, à mesure qu’il était capable d’une meilleure prise perceptive et motrice sur cette dernière. Il en résulte que la « ça » ignore la réalité, les principes logiques, les catégories fondamentales de la pensée (le temps, la causalité, etc.). Rhoooo ! Donc dans le sacré, quand le « ça » « créé », ce n’est pas dans le monde de la matière ?

Le « ça » est inorganisé et serait le réservoir des pulsions. Il s’oppose au moi, mais malgré tout, les deux coopèrent souvent ensemble. Donc, quand il y a un acte psychique dans la tête, d’abord c’est du « ça ». Ensuite il fait sa route à travers différentes couches conscientes du moi et le moi devient moi là où il était le ça avant. C’est pour ça que malgré l’éloignement des deux au bout du compte, le moi, quand c’est nécessaire, communique toujours avec son « ça » archaïque ». Ah ça commence à devenir plus clair, – ça créé – phénomène hein ?

 

En clair, dès que ça concerne l’instinct de survie ou de conservation (c’est pareil non ?), il y a un retour aux sources, à la genèse.

 

Je sais que je suis loin d’avoir compléter mon « savoir » concernant la genèse. J’ai avancé certes mais je n’ai pas encore tout compris. Après tout, le fruit de la connaissance c’est peut-être aussi Jésus qui était Adam, qui était peut-être androgyne, homme et femme en même temps, géniteur et génitrice. Et le serpent, s’il peut tuer avec son venin (faire connaitre le mal), peut guérir comme un antidote (donc donner accès au bien).

 

Nous sommes bien loin de connaitre toute la vérité…