CAN 2012 : La Côte d’Ivoire et le Ghana honorent leur rang

A l’inverse de ces formations comme le Sénégal et le Burkina Faso, qui étaient attendues à ce stade de la compétition, mais qui ont failli, les sélections ivoirienne et ghanéenne ont répondu présentes au rendez-vous des quarts de final. Sans trop forcer, ces deux formations géographiquement proches ont fait parler leur expérience sur l’ensemble de leurs trois rencontres. Elles ont chacune pour sa part assuré l’essentiel. Au niveau comptable, elles occupent toutes deux le premier rang dans leurs poules respectives, avec une légère différence pour la Côte d’Ivoire, qui totalise neuf points en trois matchs. Le Ghana quant à lui en totalise sept. Quel peut être le secret de ces deux formations ? Que nous promettent-elles pour la suite de la compétition ? A dire vrai, elles n’ont pas encore joué sur leur vrai valeur. La suite de la compétition promet donc pour les supporters de ces deux nations.

La Côte d’ivoire, donnée comme la grande favorite de ce tournoi a réalisé pour ses trois premiers matchs un carton plein. Trois matchs, trois victoires, cinq buts marqués contre zéro encaissés. Autant d’élément qui devraient faire peur aux adversaires des éléphants, qui ont juré remporter le trophée continental cette année. Il faut reconnaître qu’à côté du talent de la bande à Drogba, l’expérience de quatre CAN et deux coupes du monde est pour beaucoup dans ce succès. Cette équipe n’a pas encore fini de faire parler d’elle. Le match de quart de final contre  la Guinée équatorial. Outre la Côte d’Ivoire, un autre favori a tenu son rang. Il s’agit du Ghana qui à l’instar de son homologue ivoirien n’a pas déballé la grande artillerie. Elle s’est  seulement contentée d’assurer la victoire, sans trop convaincre. Sachant que le reste de la compétition s’annonce rude, ces deux équipes ont assuré l’essentiel. Certainement qu’elles cracheront du feu face aux équato guinéens pour la Côte d’Ivoire et aux tunisiens en ce qui concerne e Ghana. Mais il faut savoir raison gardée car, la logique est souvent battue en brèche en football. Nos amis sénégalais et burkinabè en savent quelque chose.