VALERIE PECRESSE : Les femmes, ces petits soldats, dans un monde d’homme.
Eh ! Oui, Mesdames. Il fallait bien qu’une femme prenne enfin votre défense et vous soutienne, dans ce monde politique, ce monde machiste.
Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, invitée dans l’émission "Ce soir ou jamais" sur France 3.
A une nouvelle fois manifesté ses sentiments à ce sujet.
Vous précisez Madame, à l’animateur de l’émission :
-"Nous autres, les femmes, on a au moins le droit à l’erreur. On pardonne moins aux femmes, qu’aux hommes.
On ne remarque pas, lorsque ce sont les hommes qui disent des bêtises, alors que l’on y fait attention, dès que c’est une femme".
Vous prenez la défense de Rama Yade et de Rachida qui sont attaquées de toutes parts, il faut bien se soutenir. N’est-ce pas ??
Aviez-vous votre place, dans ce gouvernement, Mesdames ?
Pas sûr. Mais vous êtes courageuses et affrontez les critiques, tels de petits soldats.
Cela sera-t-il suffisant, pour que vous gardiez vos places, lors d’un remaniement ministériel ???
Nicolas, a eu le courage de vous prendre dans son gouvernement, qu’il désirait égalitaire.
Aujourd’hui, il ne supporte plus vos écarts, vos erreurs.
Vous lui donnez le tournis.
Vos bourdes, l’insupportent et cela n’arrange pas vos affaires.
Dans ce petit jeu de construction un peu trop rapide, il faut reconnaître que vos maladresses, ne l’ont pas aidée.
Vous, Rama Yade,
benjamine du gouvernement vous avez été remise en cause par Bernard Kouchner, et cela assez sévèrement et même si parfois on vous estime en décalage. Vous avez eu, il faut le reconnaître, quelques démarches utiles.
"Comme la violence faites aux femmes".
Pour les prochaines élections Européenne. Lorsque l’on vous interroge, sur votre souhait et la possibilité de devenir candidate.
Vous éludez la question !!
-"On verra ! On verra ! Pour l’instant je ne le désire pas, c’est tout ce que je peux vous répondre. Je ne décide pas".
Vous Rachida,
symbole de l’intégration.
Vous êtes aujourd’hui, la cible de nombreuses critiques et êtes complètement désavouée, par le milieu judiciaire et le Président de la République.
Le divorce est consommé et on voit mal lors d’un remaniement ministériel, comment vous pourriez rester dans ce gouvernement ?