Hurler, mais pas de plaisir !

Puisque cette rubrique est réservée aux consommateurs, je suppose que l’on peut aussi exprimer son mécontentement. C’est bien ce que je compte faire puisque l’occasion m’en est donné. 

Je suis un adepte du commerce en ligne depuis fort longtemps même si j’ai déjà été échaudé à de multiples reprises, mais cette fois ça dépasse les bornes.

Voici mon histoire. Mon épouse s’étant aperçu que ses bottes en cuir étaient au bout du rouleau, l’idée nous vient de visiter un site qui fait énormément de publicité à la télévision et qui prétend nous faire hurler … de plaisir. Je ne regarde pas souvent les pubs mais celle-là est tellement envahissante qu’on ne peut guère y échapper. 

Le 17 février la commande d’une paire de bottes à un prix ma foi fort avantageux est passée. Pour une fois je décide de payer par chèque afin d’écouler deux chèques cadeaux qui me restaient et c’est là mon erreur. Mes chèques sont envoyés en recommandé comme c’était spécifié sur le site. Deux jours plus tard, les chèques arrivent à destination et depuis, plus rien ! Je téléphone tous les jours pour savoir si ma commande va finir par être envoyée, en vain. Les chèques ont été débités, mais la commande ne part pas. Evidemment, on me répond qu’il y a un « souci technique » qui va être résolu ou que c’est la faute à l’informatique, un grand classique. Je crie, je hurle, je vocifère mais rien n’y fait et à l’heure où j’écris ces lignes, le 5 mars donc deux semaines après la commande, toujours rien. L’hiver va être fini, quand les bottes arriveront, elles seront rangées dans le placard à chaussures pour attendre l’année prochaine. Le pire, c’est que je n’ai toujours pas compris pourquoi ils n’envoient pas ces fichues chaussures !

Sur le site internet de ce marchand de chaussures, on peut lire qu’il a été élu service client 2013 et qu’il se prétend « qualité de service certifiée », ce qui signifie qu’il garantit un service rapide. 

Il y a des jours où l’on regrette le commerce à papa : si on n’était pas contents, au moins, on savait à qui s’adresser.