Complainte…

 Complainte.

Oh douce colombe
Porte ma complainte
Par delà les montagnes, 
Par delà les océans.
Dis leur que la chaleur m’étouffe,
Que le sable obstrue mes orifices,
Que les cris et pleurs m’assourdissent,
Que toutes ces larmes versées m’ont noyées
Que ces foules inconnues m’oppressent…
Il suffit!
Mes entrailles se trouvent déchirées
Alors que je ne voulais que la paix.
Rappelez vos armées…
Ne voyez vous pas le mal qui est déjà fait?
Restez vous de marbre
Face à tous ces orphelins que partout vous semez?
Rappelez vos armées…
Je viens vous implorer
Afin que pareilles atrocités
Plus jamais ne soient perpétrées
.