Tu ne tueras point

 

Aujourd’hui, une fois encore, je me suis rendu compte de l’ignorance de beaucoup de personnes sur les impacts HUMAINS de leur consommation. J’en étais déjà bien convaincu, mais elle est plus tenace que je ne le pensais.

 

Pour faire simple, je serais tentée de dire que certains de nos gestes quotidiens sont tout bonnement meurtriers. Je vulgarise, je ne développe pas beaucoup, mais je crie au secours!

 

On achète de grandes (ou pas d’ailleurs) marques qui participent à la déforestation massive pour construire nos jolis meubles à bas prix ou "mono-cultiver" leurs produits de base, comme l’huile palme, indispensables à leurs produits phares (pain de mie, dessert, gâteau, savon…). Comme conséquences: expulsions, non seulement des espèces animales et végétales qui ne peuvent survivre et dont certaines sont en voie de disparation, mais aussi de populations humaines, et évidemment, ceci ne se passe par sur notre territoire, alors:

1°) On ferme les yeux

 

Ensuite, on achète de bien "jolis" légumes, de biens "jolis" vins, etc. Se poser la question de leur mode production? Souvent, on me répond, " tu sais, moi, le réchauffement climatique, le bio et tout ça, j’en ai rien à carrer". Mais si on parlait aussi des vies humaines dans ces débats?

Soutenir l’agriculture conventionnelle (qui correspond aujourd’hui à l’usage de la chimie, par exemple), c’est soutenir la machine à cancer, à leucémie et compagnie, d’agriculteurs et de vignerons qui ont vu en BASF, MONSANTO et d’autres, la promesse d’une survie financière.

C’est soutenir tout bonnement une machine à tuer, non pas seulement envers la biodiversité, les abeilles, les petites bêtes qui font vivre les sols (bien que ce ne soit pas moins grave) mais envers ceux qui produisent cette nourriture, pas forcément par choix, mais inscris dans le cercle vicieux du rendement et des prix bas. Tant que nous continuerons à acheter ces produits, nous soutiendrons un système indigne et mortifère pour l’Homme. Je ne parle pas des conséquences sur les habitants vivant à proximité des champs et vignes traités, ni des déreglements hormonaux de plus en plus nombreux chez les enfants, dus en partie à l’absorption (nutritive ou subie) quotidienne de pesticides. 

 Mais vu que cela se retrouve dans nos assiettes et que les souffrances humaines ne sont pas sous nos yeux:

2°) on ferme les yeux!

 

Enfin, et ceci n’est pas du tout exhaustif, quand on achète à tout va des vêtements made in china, made in "pays où nos industriels du textile peuvent se payer de la main d’oeuvre à bas prix",on soutient l’exploitation de milliers(ions?) de personnes, d’enfants. Quand on achète son Jean pré-usé, on soutient l’usage de produits hautement nocifs par des employés à l’autre bout du monde, qui ont des conséquences désastreuses et mortelles pour eux. Mais c’est bien loin, encore, alors:

3°) on ferme les yeux.

 

Bref, réfléchir chaque jour à cela, pour ne plus participer à ce génocide de la sainte consommation,

me semble, si après tout on en a "rien à carrer" du développement durable, au moins compatible avec le fait que dans nos pays, on serait bien choqué que notre voisin tire sur notre voisine.

 

 Alors sortons de nos individualismes pour penser un peu plus loin …. en plus, l’altruisme, c’est bon pour le bien être!