Iran, Syrie : une alliance aux conséquences fâcheuses !

 Malgré une légitime ambition d’aspirer à la conquête de l’espace dans les années à venir, avec Ahmadinejad, candidat potentiel au voyage spatial, l’Iran continue de s’égosiller pour rassurer la communauté internationale sur le caractère pacifique de son programme, rien n’y fait, on refuse de le croire. Taxé d’intentions hégémoniques, l’accusation indélébile maintes et maintes fois démentie de vouloir se doter de l’arme nucléaire, lui colle à la peau, lui valant une avalanche de rudes sanctions en constante progression. Et pourtant on dit que les services de renseignement n’ont jamais jusque là, pu prouver « l’existence d’un programme nucléaire à des fins militaires ». Jamais les Iraniens n’ont été surpris  les doigts dans le pot de confiture mais l’épée de Damoclès elle, persiste au dessus de leur tête avec au passage un renforcement de la psychose de l‘islam.

 

Contournées par de nouvelles alliances notamment avec l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine, ces sanctions à l’encontre de Téhéran n’ont pas pour autant réussi  à lui porter l’estocade espérée. Devenu malgré tout puissance incontournable dans la région, l’Iran se met à dos tous les mécontents de sa situation au péril de certains voisins ! Elu tête de Turc, tout soutien fictif ou réel à un quelconque allié lui attire des foudres, l’acculant encore plus au ban des sociétés alors que cette même pratique exercée par les autres, loin de leur attirer le moindre discrédit les auréole : malgré le récent démenti du ministère de ses affaires étrangères, Téhéran est quand même tenu pour responsable du bateau intercepté au large de la mer d’Oman avec à son bord une cargaison d’armes destinée à ravitailler les rebelles zaïdites, (branche du chiisme) du nord du Yemen.

 

D’ailleurs hier à l’issue de la rencontre avec le vice-président américain Joe Biden en visite à Paris le président Hollande, qui après son intervention malienne semble avoir repris du poil de la bête, n’a pas manqué de marteler son intention d‘en découdre avec  ce programme nucléaire. Exercer « jusqu’au bout les pressions sur Téhéran » ! Et sur le terrain les agressions vont bon train ! Israël se charge du travail par pays interposés sans se gêner de tirer même sur  une ambulance : sous prétexte de craindre un transfert d’armes au Hezbollah, l’Etat hébreu déclenche un raid aérien dans la province de Damas, vise tranquillement un complexe militaire et laisse au passage des dizaines de morts. Le viol de l’espace aérien s’est poursuivi hier au Liban dans la région de Tyr. 

 

Devant ces violences commises en toute impunité par « l’enfant gâté »,  l’opposition syrienne semblerait revenir à la raison et la voilà enfin qui tend une main au régime de Bachar el Assad. Sous l’égide de son chef Ahmad Moaz el-Khatib  des contacts ont été engagés à Munich avec les deux principaux alliés de Damas que sont l’Iran et la Russie. Devraient s’ensuivre des négociations avec le régime par la voix de son représentant Farouk el-Chareh pour sortir de l’impasse et mettre un terme à ce calvaire qui a déjà coûté la vie à plus de 60000 personnes. « La guerre n’est pas la solution, le gouvernement qui gouverne par la guerre aura la tâche très difficile et ceux qui arriveront au pouvoir par la guerre auront la tâche très difficile« leur a conseillé le président iranien qui doit en savoir quelque chose. Magouille politicienne ou projet sérieux, seul l’avenir nous le dira. Quant à l’entente nationale, elle est la priorité des priorités, l’ingérence ne pouvant jamais faire mieux etant donné toutes les dramatiques conséquences qu’encourent les bénéficiaires de cette aide. 

 

« La guerre n‘est jamais fatale mais elle est toujours perdue » expression qui ne semble pas parler aux dirigeants de cette planète partagée en bons et mauvais élèves pris ensemble dans un engrenage infernal de conflits d’intérêts. D‘après une toute récente étude du département des Anciens combattants américains, chaque jour 22 anciens soldats se suicident et les méthodes de ces Monstres froids ne bougent pas d‘un iota. La violence appelant la violence voilà la parfaite illustration à travers cette vidéo diabolique nord-coréenne, une histoire de rêve en gestation ! 

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