Si jamais elle s’en allait…

 Si jamais elle s’en allait…

Il y a un temps une étoile est apparue le jour

Il y a une nuit un soleil a resplendi dans un cœur seul

Une douceur a enflammé une vie, une main a séché une larme

Sur ses pommettes je revois encore les fleuves qui coulent

Dans ses yeux sans regard au matin le monde se dessine

A elle seule elle comblait le vide d’une vie déchirée

Son corps d’Ebène envoutait bien au-delà de l’esprit

Si jamais elle s’en allait les fleurs se faneraient

Les rivières se dessècheraient et le monde s’effondrait

A elle seule elle portait mon bonheur à bout d’amour

A elle seule elle remplissait de passion les fontaines vides

A ses rires les savanes fleurissaient

A ses babils le village dormait dans la quiétude 

C’est la femme africaine des temps révolus

Si elle s’en allait une âme se perdrait

Une vie serait détruite à jamais

Dites lui que si elle était une larme

J’aurais évité de pleurer de peur de la perdre

 

10 réflexions sur « Si jamais elle s’en allait… »

  1. BONJOUR CASIMIR – une fois de plus vous allez marquer des points auprès de la gente féminine de C4N – Ce texte est splendide bravo! – jp

  2. bonjour à tous. excusez moi de n’être pas là de façon aussi fréquence comme vous. mais c’est très sincèrement que je suis touché par vos commentaires. mille mercis

  3. salut Mozarine, l’école ivoirienne tente de renaitre de ses cendres. les autorités ont à coeur de lui impulser une nouvelles dynamique et nous espérons que ça va marcher.bien de choses à vous

  4. salut Mozarine, l’école ivoirienne tente de renaitre de ses cendres. les autorités ont à coeur de lui impulser une nouvelles dynamique et nous espérons que ça va marcher.bien de choses à vous

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