Sarko, ça y est, le peuple tout pour le peuple encore + à droite bien sûr,

c’est la nouveauté dans la continuité.


Il n’est plus que l’ombre d’un président qui s’accroche à son pouvoir, jeudi soir sur TF1 ou il annonçait sa candidature.

Support Wikipedia Une déclaration sans convaincre, un vrai faux suspense, l’ensemble de la presse n’est pas convaincue. On attendait un capitaine qu’il mobilise les Français, qu’il soit capable de défendre une vision, qu’il soit capable de fixer un cap, Dominique de Villepin. L’ensemble des partis sauf l’UMP trouve sa prestation loin d’être à la hauteur d’un président. Avec quelque chose comme sept points dans les intentions de vote au premier tour, et de 7 à 10 au second tour, il lui faut autre chose. Son bilan le mine, la crise à bon dos, et le rejet qu’il a inspiré est encore plus important. Un second mandat avec lui serait catastrophique, il ne peut changer, ses comportements sont viscéraux. Jamais un président n’a été aussi menteur et vulgaire. Il ne comprend que sa politique et n’admet pas celle des autres. Toute initiative qui n’est pas de lui est rejetée. Rien n’est réfléchi, aucune cohésion, par ce que pour lui, la France est à droite et que de ce fait il sera toujours majoritaire, ce qui fait son désespoir en ce moment. Il fait la politique du coup par coup sans ligne directrice. Un référendum pour les chômeurs, plutôt que sur le chômage, sorti comme ça de son chapeau, alors quand il fallait en faire un sur le second traité de Lisbonne dont le premier avait été rejeté par référendum, il n’en a pas fait ! Il s’est moqué des Français, c’est impardonnable. Il ne sait plus rien faire qui tienne la route, il est perdu.

Comment réduire l’écart, voire passer devant François Hollande, en allant à l’extrême droite, bien sûr. Ce qui compte, pour lui, c’est d’être élu une seconde fois président. Qu’importe finalement les Français, une fois qu’il sera président, s’ils ne sont pas satisfaits, il les aura eus. C’est dur, mais c’est comme cela qu’il raisonne.

L’autre, François Hollande c’est la gauche, mais pas que la gauche, il veut aussi considérer la droite qui est une composante nationale. Il est propre, pas de vulgarité, il s’exprime bien, cultivé, il n’y a pas photo. Ce n’est pas le même discours. Plus rassembleur, moins dogmatique, ne rejetant personne, c’est mieux, la droite est aussi Française que la gauche !

Le mercredi 16 février 2012, une date à retenir après le suspense d’un président candidat permanent. Faut croire qu’il avait raison, puisque la presse était présente en masse lorsqu’il s’est rendu mardi 14 février à l’usine en faillite Photowatt de Bourgoin- Jallieu en Isère. Plus de 80 médias y ont assistés pour entendre la fameuse phrase qu’il a prononcée sur TF1 le jeudi 16 février au journal de 20 heures, «oui je suis candidat à l’élection présidentielle, je l’ai décidé depuis plusieurs semaines». Sa déclaration sur TF1.

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450 ouvriers l’attendaient à Photowatt en cette période électorale, tout est possible. Ils n’ont pas été déçus. Henri Proglio le patron d’EDF accompagnait le président et ce n’était pas pour rien. Il l’avait un peu forcé à s’engager de reprendre l’usine et ses 450 salariés. Proglio n’avait pas l’air réjouis, mais qu’importe, n’est-il pas l’ami du président et cela demande des sacrifices. Après Lejaby, Photowatt, à qui au tour suivant ? La différence avec Lejaby réside dans le fait que les 93 salariés ont été repris par une entreprise privée, alors que l’EDF n’en a que le nom puisqu’elle n’existe que par la vente de son électricité aux Français. En d’autres termes, c’est nous qui allons payer la reprise des 450 salariés. Bien joué une rallonge de la facture EDF.

Le référendum sur le système d’indemnisation du chômage qui serait liée en contre partie d’une formation. C’est oublier que les salariés payent une cotisation qui ouvrent les droits au chômage. Culpabiliser ainsi les chômeurs qui ne sont pour rien fautifs de leur situation est proprement scandaleux. Pour lui le droit à l’indemnisation s’accompagne de celui de la formation. En d’autres termes pour qu’un chômeur soit indemnisé, il faudra qu’il accepte d’être formé. Comment va-t-il faire pour ceux qui ont bac + 5 ou 6, les ingénieurs et cadres des Grandes écoles qui restent plusieurs mois sans travail ? «Quelque soit l’âge, on n’apprend pas simplement à 20 ans, on apprend toute sa vie». C’est vrai, même pour lui. Ce n’est valable que si on a un emploi, pour se perfectionner, et encore, on ne fait que la richesse des sociétés de formation. Les entreprises exigent des références industrielles que la formation ne donne pas.

On voit que Sarkozy n’a jamais été chômeur !

«Je suis vraiment décidé à porter cette revendication, ce nouveau droit, d’un droit à la formation». «Le droit à l’indemnisation, c’est essentiel. Ici, on n’est pas comme aux États-Unis» où «quand on perd son emploi, on se retrouve en mobil-home», a-t-il ajouté, il n’a pas osé déclarer dans la rue. «Je sais bien que ça rompt des habitudes» mais «s’il le faut, je demanderai au peuple Français son avis sur cette question du droit à la formation à tout âge», a-t-il martelé. «L’indemnisation, c’est bien mais ce n’est pas assez. Il faut l’indemnisation et la formation pour avoir le droit d’avoir un emploi. A 50 ans, on n’est pas fichu», a insisté M. Sarkozy. En fait il se parlait à lui même. «On ne sera pas condamné à l’assistanat, on aura droit à la formation», a-t-il réaffirmé. Le problème est, qu’en pensent les industriels qui ont tout juste du travail pour leurs salariés !

Sarkozy avait prévenu qu’il allait frapper fort, une surprise par jour, le but noyer le socialiste qui se porte comme un charme. Son meeting de Rouen ou plus de 10.000 l’ont acclamé le démontre. L’un sourit tandis que l’autre est sombre. Mais tout n’est pas perdu. Christine Boutin la Grande catho, après avoir clamé la fin du monde si l’Élysée continuait bloquer sa quête des 500 parrainages, se range maintenant dans le giron de Sarko, ce n’est pas brillant pour une catholique qui prêche la morale et l’honnêteté. Tout comme Hervé Morin qui montre que la famille centriste c’est du pipeau. Avec ces bras cassés il est mal parti. Mais, il y aurait d’autres surprises, le grand ami de Lionel Jospin serait acquis, le Canard enchaîné. On croyait que c’était fait depuis longtemps. Sacré Claude Allègre, ce socialiste qui voulait dégraisser le mammouth qu’est l’éducation nationale.

Maintenant c’est le peuple, pas celui des nantis, celui d’en bas qu’il a négligé pendant cinq, qui peut croire cela ! Quand, il aurait fallu faire appel au peuple il ne l’a pas fait de peur de perdre. Avec les Grecs sur le référendum que voulait faire Papandréou, sur le traité de Lisbonne la peur de perdre, sur les Irlandais qui avaient rejeté le traité et qu’il les a convaincu de revoter. Avec Sarko, si tu votes non tu revotes jusqu’à tu dises oui ! Tiré de Marianne.

 

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