Rentrée radio : ce qui bouge, ce qui reste

 

 

 

 

 

 

 

 La bande FM a fait sa rentrée cette dernière quinzaine. Tour d’horizon des grilles de programmes mises en place par les grandes stations dans leur frénétique course à l’audience.


RTL ne panique pas. La station de la rue Bayard garde les mêmes et recommence, ou presque. En effet, alors que son audience s’érode lentement mais sûrement, la première radio de France privilégie le statu quo dans sa grille des programmes. Ainsi, c’est toujours Vincent Parizot qui réveillera les auditeurs dès 7 heures. Un pari de la stabilité à l’issue incertaine pour RTL, qui a par ailleurs changé de patron cet été.

Europe 1 : ça bouge encore ! Pour marque le début de sa deuxième année à la tête de la station de la rue François Ier, Alexandre Bompard a encore bouleversé certaines tranches de sa grille. Ainsi, Marc-Olivier Fogiel prend désormais l’antenne dès 6h30 pour la matinale. Nagui a été embauché pour animer un jeu entre 9h30 et 11h, tandis que Michel Drucker est cette saison programmé de 19h à 20h30 pour un rendez-vous culturel. Ces changements vont-ils permettre à Europe 1 de poursuivre sa remontée amorcée il y a un an ?

France Inter : le statu quo. Contrairement à ce que beaucoup annonçaient, l’arrivée de Philippe Val à la tête d’Inter n’aura finalement pas changé grand chose à la grille de la station. Le populaire Nicolas Demorand reste aux commandes de la matinale pour une quatrième saison consécutive. A noter toutefois l’arrivée de Pascale Clarke, qui anime une émission médias à partir de 9h30.

NRJ met les grands moyens. En perte de vitesse depuis plusieurs années, NRJ cherche toujours à redresser ses audiences. En recrutant Nikos Aliagas pour animer son 6-9, la station espère avoir fait le bon choix pour faire revenir ses auditeurs perdus.

France Info : la "révolution". C’est le terme employé par les dirigeants de Radio France pour qualifier l’évolution de la stratégie de la radio d’information continue, qui a notamment recruté Nicolas Poincaré pour animer sa matinale. Le défi est désormais de faire rester les auditeurs, lassés d’entendre la même chose en boucle. Pas sûr cependant que les nouveaux jingles fassent l’unanimité…

3 réflexions sur « Rentrée radio : ce qui bouge, ce qui reste »

  1. Suite de mon commentaire qui n’est pas passé :

    quand on voit qu’ils ont commencé l’année en envoyant un type embrasser un proviseur dans un lycée pour finir en garde à vue… C’est radio poubelle !

    Amicalement
    Gosseyn

  2. Que dire de [b]Radio France[/b] et ses dépendances ([i][b]France Inter[/b], [b]France Info[/b], [b]France Culture[/b], [b]France Musique[/b], [b]Radio France Internationale[/b], [b]Le Mouv'[/b]…[/i]) ? Que dire du [b]Groupe France Télévisions[/b] et ses dépendances ([i][b]France2[/b], [b]France3[/b], [b]France4[/b], [b]France5[/b]…[/i]) ?
    [b][u]Eh bien, je pense qu’il faudrait, [i]sachant qu’il ne peut être juge et partie[/i], que l’État vende ses médias publics, mais uniquement à de véritables groupes de presse[/u] :[/b][i] en effet, avec l’interdiction des publicités,[/i] [u]partielle depuis le 1er janvier 2009, totale au 1er janvier 2010[/u][i], l’audiovisuel public ne recevra ses ressources que par le biais de la [b]Redevance de l’Audiovisuel Public[/b], due par chaque possesseur d’une télévision… Or, je suis totalement contre cette redevance, car, elle place, en parfaite dépendance du Gouvernement, les dirigeants des chaînes de radio et de télévision, leurs salariés parmi lesquels il y a des journalistes…[/i]

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