rencontre avec Naohiro Ninomiya, photographe japonais

Ce soir, repas improvisé avec Naohiro Ninomiya, photographe…. au Restaurant – c’est ça les relations…. mais surtout le hasard 😉
charmant préambule au 18ème Festival du Cinéma d’Asie…
http://www.naohiro.fr/fart.html

Parcours étonnant pour ce japonais de naissance, licencié en gestion d’entreprise, ancien élève de l’école supérieure des Arts Décoratifs à Strasbourg, en France depuis 13 ans, qui inaugurait ce soir, à VESOUL , salle des Ursulines, sa 19ème exposition de photographies, en préambule au 18ème Festival du Cinéma d’Asie qui se tiendra du 14 au 26 février dans cette ville dont le nom lui rappelle Jacques Brel…

Arrivé en France, c’est avec les chansons de Jean Jacques GOLDMAN qu’il apprend la langue, et notamment le subjonctif… « Quoi que je fasse, Ou que je sois, Rien ne t’efface, Je pense à toi…… » et enchaine sur les paroles des chansons de Jacques BREL, chansons à texte, emblèmes de notre langue dans de nombreux pays…

 

Avide de culture et de gastronomie française, il avoue un faible pour la tartiflette. Un japonais qui ne mange pas de pain comme ses compatriotes mais adore le fromage !

 

Notre culture japonaise à nous ? les cerisiers en fleurs, les mangas, le voyage de Chihiro… Sen to Chihiro no Kamikakushi, Princesse Mononoké, Akira Kurosawa, Tokyo Sonata, l’actualité plus récente, chacun ses repères… mais surtout la zen attitude.

 

Des photos épurées, en grande partie prises dans sa famille,  dans les lieux  où vécurent ses parents, les kimonos de sa mère, le tout en noir et blanc pour plus de pureté et de profondeur, l’image reste profonde et l’esprit n’est pas détourné par la couleur.  Sur une série de photos, les pétales de cerisiers tombés à terre ressemblent aux feuilles mortes et colorent le sol couvrant les racines à fleur de terre.

 

Le choix de l’artiste se porte sur de grands cadres, pas de minuscules développements ; cela participe à ce sentiment de paix intense, de zénitude qui nous envahit et qui ressort des prises de vue. On aimerait s’asseoir et s’imprègner la rétine de l’image.

 

Heureux enfant, ainsi qu’il se qualifie lui-même, qui vient de vendre quelques clichés à des musées nationaux, Naohiro NINOMIYA a également à son actif deux livres  de photographies : « Naissance d’objets » et « un café à Strasbourg » parus aux éditions Callimen.

 

Exposition ouverte, en marge du F.I.C.A. du 13 janvier au 26 février 2012 à La salle des Ursulines à Vesoul, 13, Rue Roger Salengro – entrée libre et gratuite dans cette salle à deux pas du Musée Municipal.

Le site de Naohiro : http://www.naohiro.fr/fart.html

Le site du F.I.C.A. pour la programmation : http://www.cinemas-asie.com

Illustration de l’article:

– photo prise sur le site de M. Ninomiya

– affiche du festival prise sur le site dudit.