La recherche du bonheur est-elle une utopie ?

« Le but de la vie, c’est d’être heureux. »
« Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. »
-Dalaï-Lama-

Cali se demande quand, Christophe Maé se demande où… Mais au final, c’est quoi, le bonheur?

Grosso merdo, c’est le fait que même si la vie peut nous enlever nos proches, nos biens ou notre jambe droite, il faudra malgré tout réussir à l’apprécier pleinement en continuant à aller de l’avant avec plaisir(s) et envie(s).
Il est dès lors primordial de se sentir bien dans son environnement.

Le mien, c’est la Belgique.

Ici, on se crée des malheurs et on se frustre pour des futilités.

Ici, quand je monte dans un bus et que je dis « Bonjour, je pourrais avoir un ticket s’il vous plaît? » Le chauffeur est quasiment toujours surpris;
Ici, quand je sors de mon immeuble et que je salue les deux hommes sans abris qui s’y trouvent, ils me font savoir que je suis bien plus sympathique que mes voisins;
Ici, quand une petite fille me fait un signe de la main que j’imite, sa maman s’étonne que quelqu’un lui réponde enfin;
Ici, quand un petit garçon demande « C’est quoi ça maman? » en montrant un objet dans un magasin, elle lui répond que « ça casse. ».

Ici, le bonheur est matériel et repose sur la satisfaction des désirs sensoriaux.

Pas facile quand le notre se fonde sur l’altruisme, l’empathie, la simplicité, le respect et la bienveillance…
J’ai envie d’apprendre, de découvrir, d’évoluer et de faire évoluer, de rencontrer.
Je rêve d’un endroit où les gens disent ce qu’ils pensent et pensent à ce qu’ils disent, ceux qui vous sourient, qui partagent.

J’en suis donc arrivée à la conclusion qu’il fallait partir, loin.

Loin des élevages intensifs, de l’exploitation, de la surconsommation;
Loin des diktats, des inégalités, du manque de compassion;
Loin de l’avidité (de pouvoir comme d’argent), de l’hyper-connectivité et des obligations qu’elle engendre;
Loin de la pression administrative et financière;
Loin de la désinformation et de la légitimité accordée à la loi du mort au kilomètre;
Loin de ces « Je ne suis pas raciste mais… », de la mauvaise foi, des jugements sans fond sur tout et tout le monde, tout le temps.

Une réflexion sur « La recherche du bonheur est-elle une utopie ? »

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