Rachida Dati, hermespublicaine…

(à la manière de JM…)

Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde. (Camus)
Le malheur n’est jamais déçu par l’imbécile qui est en nous !
(Kafka)

 

On peut être dotée d’un large mérite, avoir exercé de hautes fonctions (avant que l’infame Christianne de Guyane les souille au ruisseau du caniveau), on peut s’apprêter à récidiver après avoir brillé sur les sièges du Parlement Européen ;il n’en est pas moins vrai que l’on peut trébucher sur les traitreuses difficultés de la langue française.

La première fois, il y a longtemps,si longtemps, déjà,ce fut sans queue ni tête sur les pavés disjoints d’une « inflation »en bataille ; voilà qu’aujourd’hui, c’est le phoenix de l’UMP (celui qui toujours renait de ses cendres) qui s’en mêle…

Ou qui s’emmêle, va savoir ! Tout ça pour quatre malheureuses lettres surnuméraires, « h »,« e », « m », « s » ; quatre lettres, minuscules, rien de plus…

Les moqueurs seraient bien avisés de tourner leur ironie trop facile sept fois dans leurs bouches débiles avant de railler l’Hermès, un carré tellement discret que la Cour des Comptes n’a pas mis moins de six longues années à le débusquer dans les comptes de la place Vendôme.

 

Ignoreraient-ils, ces béotiens, que ce sigle, « HMS », vient systématiquement à l’amont du nom des navires de guerre britanniques, pour y témoigner de leur fierté de figurer au rang des « H »er « M »ajesty « S »hips ? Qu’un vulgaire « e » manque à l’appel est un détail qui ne devrait autoriser les fâcheux à aucune autre conclusion que de leur confirmer que l’e brouillé est une spécialité fort prisée outre-Manche !

Car c’est bien d’Albion qu’il s’agit, Rachida nous l’a dit, Milady. La pièce de soie labellisée du nom du dieu des marchands (et aussi des voleurs… no comment) ne pouvait être, c’est bien évident, autre chose qu’un cadeau destiné par notre ex-Garde des Sottes à sa féminine homologue britannique.

Un argument qui aurait dû clouer le bec de ces détracteurs patentés, monstrueux piétineurs de la présomption d’innocence, à l’image de celle de Paul Bismuth (que l’on devrait surnommer l’Albatros, tant ses zèles de Guéant, fleur du mal, l’empêchent de marcher…)

Vous verrez qu’ils n’auront pas même la pudeur de se le tenir pour dit ; attendez-vous à savoir qu’ils auraient prétendu que jamais sa gracieuse majesté n’eut à confirmer un choix du 10 Downing Street qui se serait porté sur une suffragette pour occuper le poste de Lord Chancellor, sur proposition de Gordon Brown (ni, avant lui, de Tony Blair, ni même ultérieurement de David Cameron). Ils se seraient même mis en devoir de le démontrer ; et, c’est bien la mesure de leur immense fourberie, ils y seraient parvenus sans peine !

Devant une telle monstrueuse adversité, on ne peut que se louer de la perfection du vivre ensemble dont témoignent les colocataires de la rue de Vaugirard.

Encore qu’on soit en droit d’hésiter à traduire « vivre-ensemble » par « fair-play » ou par « faire plaies », au vu des épisodes qui s’y sont successivement déroulés et en particulier du dernier (dernier, ou pas ; en tous cas, le plus récent), celui mettant en cause NKM.

On lui reproche, dit-on, son « franc parler ». Mais peut-être n’est-ce qu’un prétexte chétif masquant l’opprobre mérité par l’échec de sa mission. Puisqu’elle avait décidé de prendre la liberté de se rendre au Panthéon, qui pourrait s’étonner que le président des Républancseings ait songé à lui confier la tâche de rendre au grand homme l’hommage reconnaissant qu’il lui inspire ? On en a vu le signe au Moi-je qu’il affecte, marque d’affection qui témoigne de son admiration et dont François Bayrou vient de dire qu’elle lui paraît « délicate, fine, ciselée, et de nature à élever le niveau du débat politique » (encore qu’il appliquait alors ce commentaire à la déclaration « républicaine » le visant : « Le bègue, je vais le crever »). Dire qu’il aurait très simplement suffi de verrouiller hermétiquement les portes du temple laïc avant que le pingouin (marque d’affection un peu plus ancienne, due à sa républicaine épouse) ait eu le temps de prendre congé de Jean, Germaine, Geneviève et Pierre, en compagnie desquels il aurait pu passer, normalement, le reste de l’éternité ! Une telle occasion ne se reproduira pas de sitôt !

La sanction envisagée à l’encontre de NKM semble pourtant amplement méritée car sa charge n’était ni vraiment périlleuse, ni particulièrement compliquée tant on sentait le président de la République (qui n’est pas celui des Républicains ; ami lecteur, il faut suivre s’il te plaît !…) peu pressé de quitter une ambiance que la pluie boudait ostensiblement et où il semblait même plutôt chaleureusement accueilli ; une habitude qu’il avait un peu perdue au cours des longs et mornes mois précédents.

Wait and see (Moet-Hennessy ?)

Que ce parti nouveau, à défaut d’être un nouveau parti, soit néanmoins publiquement remercié des miracles qu’on lui doit, le plus récent étant de nous avoir rendu la joie de lire Dominique Dutilloy ; son silence prolongé commençait à susciter l’inquiétude, en tous cas la mienne… Welcome back, Dominique.

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PS : si la nécessité s’en manifeste, je suis une fois encore disposé à placer ici l’explication de texte qui s’imposerait si le propos n’était pas jugé suffisamment explicite et limpide.

 

3 réflexions sur « Rachida Dati, hermespublicaine… »

  1. les ripoublicains de l’RP$ !
    Combines à bobos
    « Les mystiques de la ZON€ Z€RO ».
    (cf Mendes-France)
    JE SUIS CHIENLIT.

  2. Y’Al’feu dans la barraque PRP$
    [img]http://www.nexway.com/images/products/Rondomedia/Rondomedia-Rescue2-EverydayHeroes_L.jpg[/img]

  3. « LES REPUBLICAINS VERSIONFRENCH…hermes-viton as tu beaucoup d’argent; »JE-T’AIME…je suis une catin si il y a du fric…dans quel monde on vie…la republique de rome a l’ére de agrippine…???

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