Quand les entrepreneurs Chinois parlent de délocaliser…

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La Chine connaît une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années. Chaque voyage en Chine est l’occasion de découvrir un nouveau pays où tout (ou presque) a changé : de moins en moins de vélos dans les villes… De larges avenues… de plus en plus de voitures… Des quartiers entiers remplacés par d’immenses zones industrielles… De nouveaux bâtiments de plus en plus opulents… Et en même temps, ça et là, des ilôts arrêtés hors du temps, avec des routes défoncées… de vieilles boutiques délabrées, les gens assis à la devanture… ou encore des tours de 30 étages construites avec des échafaudages en bambous…C’est ça, la Chine. 

Pour nourrir cette croissance, l’industrie emploie de plus en plus de main d’œuvre. Chaque année, au moment du nouvel an chinois, des populations entières affluent des campagnes vers les villes et trouvent immédiatement des emplois non qualifiés et mal payés dans les usines. Les entreprises ont du mal à recruter tant la demande est forte. Des revendications salariales se font jours : ainsi, ce patron qui me disait que les salaires dans son entreprises augmentaient sans cesse : +50% en 2006… Il me fait finalement ce commentaire : « Aujourd’hui, je dois construire une nouvelle usine. Je peux l’installer sur un terrain attenant à mon usine actuelle, mais les coûts de production seraient meilleurs si je l’installais en Thaïlande… » 

A quand le tour de l’Afrique d’être l’endroit le plus « rentable » du monde ?

4 réflexions sur « Quand les entrepreneurs Chinois parlent de délocaliser… »

  1. Franchement je ne pense pas que les delocalisations des usines chinoises vont arriver dans un futur proche… le raisonnement du patron que vous interviewez (mais combien paie t’il ses salariés, s’il doit déjà se plaindre de devoir les augmenter de 50%??) est vrai dans les grandes villes, mais n’oubliez pas que la Chine, son grand atout, c’est sa main d’oeuvre, vous le dites dans votre article: les migrants venant de la campagne vers la ville ne demandent qu’à travailler; s’il y en a qui tentent une action sociale, c’est la porte, et des millions d’autres n’attendent que de les remplacer. Idem pour les usines situées dans les campagne.
    A la limite les revendications pour les hausses de salaire peuvent se faire dans les usines où les travailleurs sont bien qualifiés, où bien si elle est sous traitée par une multinationale. En tout cas la main d’oeuvre a bas coût a de beaux jours devant elle en Chine.

  2. Bambou?
    Des échaffaudages en bambou! L’idée n’est t-elle pas exportable en Europe?

    Pourquoi ne pas construire des maisons écologiques, avec des méthodes écologiques?

    vivement les voitures en bambou
    vivement les ordinateurs en bambou
    vivement les robots en bambou
    vivement les femmes en bambou etc…

  3. oui et puis avec un gros bambou et 2 lentilles de convergence différentes on peut faire une bonne longue vue: je vais suggérer ça au pape, il y a un observatoire au vatican ; parles-en à Blaise !!!

  4. En tout cas la main d’oeuvre a bas coût a de beaux jours devant elle en Chine.

    Y a pas de souci pour cela.

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