Que diriez-vous si l’électronique venait au secours des problèmes de santé… Si un petit dispositif discret autant qu’efficace, pouvait prévenir une des causes importantes de décès chez l’être humain, à savoir l’infarctus ?
Eh bien un tel dispositif imaginé par une entreprise américaine (AngelMed), aurait été testé par le docteur Robert Wlodarczyk lors d’essais cliniques menés sur 1020 patients hospitalisés, dans 75 centres médicaux différents.
L’appareil est constitué d’un minuscule boitier et d’une sonde, que l’on vient implanter sous la clavicule gauche, très près du cœur. Il est chargé de vérifier en permanence l’activité coronaire, et en cas de souci, il émettrait un "bip" en même temps qu’une vibration, qui alerterait efficacement le sujet qui le porte.
Il s’agit là d’une belle avancée scientifique, lorsque l’on sait qu’un patient atteint d’un infarctus, n’en ressent pas toujours les signes avant-coureurs, tels que douleurs thoraciques, et ne relie pas forcément la venue de sueurs, nausées et vomissements à un problème cardiaque. Lorsqu’un caillot de sang vient obstruer une artère coronaire, il est hélas souvent trop tard pour intervenir efficacement, car chaque minute compte alors…
Des études scientifiques attestent, que le risque de décès suite à un début d’infarctus, augmente de 7,5% toutes les demi-heures…
Le docteur Robert Wlodarczyk assure que ce boitier électronique, pourrait dans un avenir proche, permettre de prévenir les risques d’infarctus, et de sauver au moins 30% de vies supplémentaires…
Seule ombre au tableau, le système étant encore à l’état expérimental, il coûte la bagatelle de 12.000 euros, ce qui ne le place pas à la portée de toutes les bourses…
Il reste donc pour l’instant réservé aux patients à risques, ou ayant déjà été victimes d’une alerte cardiaque.
Bonne nouvelle toutefois, le boitier électronique anti-infarctus, aurait reçu depuis 2010 déjà, une autorisation de commercialisation en Europe, et donc en France…
Espérons que la pratique de la pose de ce dispositif, vienne rapidement à se généraliser.
[b]L’appareil lui-même ne coûte presque rien, c’est le programme d’analyse incorporé au microprocesseur qui doit être amorti, et ça … quand on est gourmand…[/b]
Eh oui… Hélas, à moins de le fabriquer soi-même il faut en passer par là…
Fut un temps, j’avais bricolé pour mes besoins personnels un économiseur de carburant, vendu 450€ via un site internet, que j’avais construit à l’identique, avec la même efficacité d’économies, moyennant la somme phénoménale de 10€ de composants !!!
Amitiés [b]zelectron[/b], et toujours ravi de voir vos commentaires judicieux sous mes modestes articles…