Quand le cancer tue des enfants…

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Hier ,dimanche 15 février 2009, avait eu lieu la Journée Mondial du Cancer de l'Enfant ayant pour but de sensibiliser la population à la situation actuelle en ce qui concerne cette terrible maladie qui touche encore chaque année près de 1800 enfants en France…

Le cancer des enfants représente 1% des cas de cancer dans le monde. Cette proportion parraît anodine, mais c'est chaque année près de 170 000 enfants dans le monde qui sont touchés, dont 1800 en France soit 1 enfant sur 500 pour les moins de 15 ans!

Le cancer constitue une des principale cause de mortalité chez les plus jeunes. Sur ces 1800 enfants atteints, 1/3 succombent à la maladie, des chiffres narguant les progrès plus que conséquent de la recherche médicale sur le sujet durant ces dernières années. De nos jour, et dans la plupart des pays industrialisés, la maladie traitée à temps inclus des chances de survie considérables, passant de 30% il ya 30 ans, à 70-80% aujourd'hui. Cependant, le traitement reste très éprouvant, notamment la douleur, ou bien les radiations qui doivent être correctement dosés. L'enfant réagit, par contre, beaucoup mieux à la chimiothérapie que les adulte, d'où les résultats convaincants. 

Différentes formes de maladie, un même combat…

La leucémie reste largement en tête des cancers pédiatriques, suivie des tumeurs cérébrales puis les lymphomes. Dans chacun de ces cas, le pronostique quant à l'évolution de la maladie est souvent positif, et optimisé si la prise en charge thérapeutique est maîtrisée (le traitement est le même que celui de l'adulte, avec quelques adaptations), et le soutient psychologique de l'enfant comme des parents est assurée. Quelque soit la forme de la maladie, et au-delà de la pratique de soin strictement médicamenteuse, l'un des principaux problèmes soulevé est le soutient psychologique de l'enfant face a ces pratiques, ainsi que de l'entourage de l'enfant.  

L'Union Nationale des Associations de Parents d'Enfants Atteints de Cancer ou de Leucémie permet à ce sujet de mettre en place prochainement un nouveau concernant les prises en charge de la famille, l'information, la recherche, l'égalité des soins, la scolarité…autant de résolutions permettant de maintenir au mieux l'environnement et l'ancrage dans la société du jeune malade.

Des séquelles physiques et psychologiques

Malgré l'éloquence des chiffres, le cancer chez les enfants reste rare, les principaux facteurs concernés relevant plus de la contamination par agent infectieux chez l'enfant, ou chimique chez la femme enceinte, que des facteurs environnementaux largement établis chez l'adulte. De plus, la rémission (absence de traces tumorales et d'anomalies liées après thérapie) est en croissance exponentielle, et la guérison complète (à la fin de la période dite de rechute) est souvent obtenue après 1 à 10 ans en fonction du type de cancer. Cependant, ces résultats n'excluent pas la possible présence de séquelles, parfois lourdes, allant des troubles cognitifs, aux handicaps moteurs, et des troubles psychologiques de l'enfant, ou bien des domages collatéraux provoqués par le traitement qui peut, dans certains cas, affecter le corps de façon temporaire ou définitive.

Une mise au point et des débouchés…

Cette Journée Mondial du Cancer de l'Enfant à été l'occasion de re-sensibiliser les gens à l'injustice sucitée par cette maladie, et de remettre sur la table les problèmes récurrents rencontrés lors de la prise en charge du malade et son adaptabilité aux plus jeune, a l'image de l’Institut Gustave Roussy, qui accueille 450 jeunes patients par an et qui, selon lepoint.fr, à « initié un consortium pour développer des médicaments anticancéreux buvables spécifiquement adaptés aux enfants ».

3 réflexions sur « Quand le cancer tue des enfants… »

  1. la santé est un sujet grave, abstenez vous
    de grâce abstenez vous de faire des articles sur des sujets que vous ne maîtrisez pas. La santé est un sujet trop grave pour être confié à des personnes incompétentes. Parlez de tout mais pas de santé. On ne badine pas avec des sujets aussi graves ! Un médecin excédé de lire autant d’erreurs sur les articles « santé » figurant sur les sites dit de reporters citoyens

  2. Bonjour?
    Je vous remercie de votre commentaire…

    Avec tout le respect que je vous dois cher monsieur, tout ce qui est dit dans mon article est tiré de sources on ne peux plus sérieuses, et réécrit de manière intelligible par tous. Néanmoins je n’exclus pas des possibles maladresses, personne n’est parfait, et j’accepte la critique tant qu’elle reste constructive, ce qui n’est pas le cas ici. Veuillez s’il vous plait m’indiquer l’objet de votre désaccord par des citations par exemple. Ce site n’exclut pas l’entraide entre les protagonistes!

    Sachez aussi qu’aucun sujet n’est tabou, tant qu’il n’est pas injurieux, blasphématoire, irrespectueux, au bien qu’il ne repose pas sur des sources fiables. Peut-être que parler des milliers de mort à Gaza serait plus adéquat que de parler de gens que l’on sauve jour après jour? Ou mettez vous la frontière de la gravité?

    De plus, aux dernières nouvelles les médecins n’ont pas le monopole de décider si tel ou tel sujet ne peut être traité par tel ou tel « incompétent ». Pardon, que faîtes vous du respect? Ne restez pas braqué et fermé dans la micro-société corporatiste que trop souvent vous les médecins êtes affublés, vous valez mieux que ça! Vous n’êtes pas les seuls « génies » à avoir la capacité de traiter de ce genre de sujet. Ne nous prenez pas de ce que nous ne sommes pas, certains reporters citoyens savent précisément de quoi ils parlent… Les journalistes ne sont pas forcément les mieux placés pour parler de nouvelles technologies, ou de massacres en tout genre, ça ne les empêche pas d’en parler…

    Certes, si l’auteur de cet article n’était pas un tantinet renseigné sur la question, et faisait ça juste pour toucher du fric ou quoique ce soit de regrettable, je vous rejoindrais complètement, même si cela ne justifie pas le fait de ne pas dire « bonjour »!
    Seulement la personne en question suit actuellement une formation médicale, ce qui, voyez vous, ne l’empêche pas d’avouer sa perfectibilité, chose que les médecin cachent trop souvent par la fierté, mais je m’égare. Ne jugez jamais sans connaissance de tout les paramètres, renseignez vous avant de faire le moralisateur.

    Enfin, sachez que je suis de votre avis au final. Que certains sujets ne sont pas à mettre entre toutes les mains, tant que ces mains ne sont pas renseignées, de sources fiables et reconnues, et à but non lucratif, ce qui est le cas ici je vous l’assure.

    Dans un soucis d’entraide et d’amélioration, veuillez, s’il vous plait préciser la source de votre désaccord, afin que je puisse apporter d’éventuelles modifications.

    Recevez aussi mes excuses si mon discours vous aurait offensé de quelconque manière, je ne cherche pas à vous apprendre quoique ce soit en médecine, bien loin de moi l’idée, mais seulement à établir un dialogue constructif entre 2 futurs confrères. Comprenez bien que pour moi, comme il en aurait été de même pour vous, recevoir ce genre de commentaire mets quelque peut mal à l’aise.

    Bien à vous.

  3. Bonsoir
    [img]//www.icone-gif.com/gif/insectes/abeilles/insecte_abeille016.gif[/img] LéoG,

    Je tiens tout d’abord à vous souhaiter la Bienvenue sur le site de C4N.

    Je suis d’accord avec vous, ce Monsieur pourrait au moins citer les erreurs qui ont été commises dans cet article, [b]et ce bien sûr, si erreurs il y a[/b].

    Il est trop facile de dire cela, sans citer les sources du désaccord.

    Vous avez écrit, non seulement un très bon et bel article, mais il en est de même pour votre commentaire que lui aussi, j’ai fortement apprécié.

    En espérant vous lire souvent.

    Un vote Super.
    Amicalement.
    ANDREA.

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