Quand Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar sortent diner….

A l’heure, où le Front National est décrit comme capable de renouveler ses performances de 2002, une histoire d’agression relance la polémique. Tout s’est déroulé mardi dernier, le 28 février 2012, alors qu’Arnaud Montebourg sortait d’un restaurant accompagné de sa compagne, Audrey Pulvar. Pris à partie par une bande d’une quinzaine de personnes, ils se sont vus insultés et agressés, alors que dans le même temps ce groupe proclamait sa volonté de voir « Le Pen président ». Les deux jeunes tourtereaux ont donc décidé de porter plainte, et ils ont eu raison.

 

 

Tout, en fait, commence réellement ici. Non seulement, l’Homme politique expérimenté, et sa compagne (qui ne peut pas être qualifiée de débutante, ont porté plainte, mais ils se sont épanchés auprès des journalistes, mais aussi sur les réseaux sociaux, dénonçant la dérive libérant la parole raciste, mais aussi accusant le Front National d’être à l’origine de cet état de fait.

 

Tous les Hommes (et les femmes) politiques ont aussitôt dénoncé cette lâche agression, y compris Marine Le Pen, qui déplorait qu’un tel rapprochement puisse être fait. Non seulement, la présidente du parti d’extrême droite dénonçait ces incidents, mais elle appelait (ironiquement) la police à faire son travail. Quelques heures plus tard, on apprenait néanmoins, que pour ne pas rompre la longue tradition, le Front National annonçait alors porter plainte contre M Montebourg, en l’accusant d’utiliser des raccourcis scandaleux.

 

Depuis, la polémique ne cesse de gonfler, donnant plus d’importance à ce qui n’apparait être qu’une prise de bec au sortie d’un restaurant. Que ces individus appartiennent ou non au Front National, M Montebourg devrait néanmoins savoir, que ce genre de raccourcis est non seulement dangereux mais, qu’il dessert la cause, qu’il croit défendre.

 

Mme Pulvar n’a – t – elle pas assez d’expériences pour comprendre, que cette diabolisation ne dessert que ceux qui l’utilisent, mais en rien  ceux, qu’elle vise. Car, même si demain il est prouvé (autant dire, que cela sera impossible) que ces individus (au demeurant alcoolisé) appartiennent bien au Front National, est – il censé de croire à une décision personnelle de Mme Le Pen de nuire à celui, qui n’a terminé que troisième de la primaire socialiste.

 

Décidément, pourquoi s’entêter à attaquer le Front National sur de telles thématiques, sachant pertinemment qu’une attaque sur le terrain des idées serait nettement plus opportun. N’est-ce pas non plus M Montebourg, qui se plaignait des jugements, qu’on aurait soi-disant porté sur lui lors de la primaire socialiste ? Décidément, à croire, que les Hommes politiques sont dotés d’un grand nombre de qualités, mais pas de celle de l’apprentissage….

 

Auteur/autrice : ERIC REDACTION

Rédacteur Web et print indépendant depuis 2010. De la rédaction SEO à l'écriture du roman de votre vie, la passion de l'écriture au service des messages à faire passer ....

2 réflexions sur « Quand Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar sortent diner…. »

  1. Deux remarques :
    – quand on est victime d’une agression, doit-on se taire ? N’a-ton pas le droit d’exprimer de la colère, fût-ce de façon éventuellement maladroite sous le coup de l’émotion (qu’on soit expérimenté ou non) ?
    – le FN n’entretient-il pas une parole ambiguë voire perverse (c’es-à-dire qui peut toujours être comprise de différentes façons et se présente de façon à être inattaquable en revenant toujours à la charge) pouvant en effet entretenir des haines, notamment auprès des esprits les plus faibles qui gravitent autour de lui ?

    En quoi la dénonciation du racisme conduisant à une agression est-elle gênante ?
    Les principes de base de notre république peuvent être rappelés sans modération.

    Quant aux raccourcis, je ne suis pas d’accord. Quand la famille qui est à la tête d’un parti passe son temps à danser dans des bals commémorant le Troisième Reich (dans des lieux et à des dates hautement symboliques de l’Anschluss ou d’Auschwitz), à citer Brasillach, Mussolini, n’y a-t-il pas promotion de l’anti-sémitisme, de la haine raciale et de bien d’autres choses ?

    Mélenchon se trompe : Marine Le Pen n’est pas semi-démente ; elle l’est complètement, comme tous les gens qui ont un désir viscéral de violences fascistes, symboliques ou réelles – sous des dehors bien sympathiques…

  2. bonjour,

    Je suis entierement d’accord avec vous, et c’est normal, qu’ils aient pu se défendre et même porter lainte. Par contre, l’instrumentalisation d’un tel acte dessert les socialistes, et je persiste.
    Bien évidemment, qu’il faut combattre les idées nauséabondes du Front National. Il existe à mon avis bien d’autres moyens plus efficaces.

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