Présidentielle: l’homoparentalité

Présidentielle: l'homoparentalité de mieux en mieux prise en compte

L'homoparentalité est de plus en plus prise en compte par la plupart des candidats à l'élection présidentielle, qui entendent faire progresser sa reconnaissance officielle et légale de manière différente, s'est félicitée dimanche l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL).

Ségolène Royal (PS) a rappelé qu'elle conduirait, si elle est élue, "avec détermination" les réformes de l'ouverture du mariage, de l'adoption et de l'amélioration du Pacs. Dominique Voynet (Verts) est sur la même ligne et Marie-George Buffet (PCF) a estimé que "l'opinion était prête mais pas les politiques".

"Et c'est ce qui fait la grosse différence avec l'UMP qui propose un contrat d'union avec tous les droits (fiscalité, transmission de l'héritage) sauf la filiation. Or cette filiation est pour nous la première revendication", a-t-il fait valoir. Nicolas Sarkozy invoque "le temps nécessaire à la réflexion".

Les familles homoparentales s'inscrivent dans "les nouvelles familles" décomposées ou recomposées. Selon la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), il existe en France près de 1,5 million de familles monoparentales élevant plus de 2,5 millions d'enfants. Près de 20% des adultes sont susceptibles de passer une partie de leur vie en famille recomposée.