Pitié ! Ne me parlez plus de crise !

Je vais peut-être en choquer quelques un parmi vous en disant que la crise n'est pas aussi importante en France que ce que certains s'accordent à dire. Excusez mon optimisme qui va peut-être à l'encontre de la presse actuelle annonçant presque une fin du monde économique imminente. Je m'excuse auprès de tous les Français qui ont enfin trouvés un bouc émissaire à tous leurs maux. Car enfin, petit cours d'économie, ce n'est pas la crise qui fait monter le prix de la baguette de pain.

Plus sérieusement, regardons qui est réellement concerné par cette crise. Tout d'abord, les personnes bénéficiant d'un revenu de transfert (retraites, allocations…) ont la garantie de l'Etat quant à la répartition de leurs revenus. Ensuite, excluons fonctionnaires et agents de l'Etat dont on garantit la protection. Ainsi, les revenus de transfert représentant 40% de la population française et les fonctionnaires 20% de la population active, seule 20 millions de personnes seraient touchées ? En fait, c'est encore moins que cela puisque les professions libérales restent peu touchées. Le véritable point d'orgue de cette crise sont les PME qui emploient entre 1 et 499 salariés et qui et, en tout, 14 millions de salariés. Celles-ci par manque de prêt de leurs banques, trop frileuses et à juste titre, ne pourraient plus garder leurs employés. Seulement voila : ces PME ne dépendent pas uniquement des banques et heureusement loin de là. Les journalistes catastrophés auraient dus se plonger plus ardûment dans la comptabilité de ces entreprises pour voir que ces entreprises étaient  à 70% indépendantes financièrement. Ainsi, c'est 4 millions de français qui sont touchés, chiffre que l'on retrouve dans les dernières estimations du chômage de l'INSEE puisque le nombre de chômeurs avant la crise, en août 2008 s'élevait, à 2 029 700 alors q'en mars 2009, il est à 2 448 200.

Certains journalistes avancent la théorie de la faillite de l'Etat comme en Islande. Rappelons tout de même que la France a certes une dette publique élevée de l'ordre de 65,3% du PIB loin devant les critères de Maastricht mais d'autres pays comme notre voisin belge a une dette publique de 98 % du PIB. Ainsi, ne cédons pas à la panique générale et voyons ceci avec le plus d'objectivité possible. Et n'oublions surtout pas que les crises font partie intégrante d'un processus économique cyclique. Cette crise est pour ainsi dire ni la première, ni la dernière …

 

28 réflexions sur « Pitié ! Ne me parlez plus de crise ! »

  1. [b]plash
    Je ne crois pas que vous aurez beaucoup de commentaires ALLANT dans le SENS du MIEN…
    J’aurai une fâcheuse tendance à dire comme VOUS!!

    Nous sommes bien loin de la faillitte de l’Islande, et notre Pays, parce qu’il fait partie de l’Europe, se relèvera de cette crise, et les dégats occasionnés, par ce fléau Mondial seront bien moins importants que dans les Pays qui ont refusé d’entrer dans l’Europe…

    Bien sûr, le chômage va s’accroitre encore pendant toute l’année 2009, mais le changement des mentalités se fera sans révolution et nous apprendrons à survivre!!

    Cordialement
    SOPHY[/b]

  2. ……….
    La France s’en est sorti en 1929 la plus forte ce qu’on dit et il y en a eu d’autres.
    Alors restons optimistes il faudra du temps mais on s’en sortira en se serrant un peu la ceinture et ceux qui ne se l’ont jamais serré, apprendrons !!!!!!!

  3. [b]Eleina, Comme pour ceux qui ont connu la Guerre, ils ont survecus, n’est ce pas, et pourtant de nombreuses privations étaient leur lot quotidien ?
    Eh bien on s’adaptera, et on supprimera le superflux…
    GBGB
    SOPHY[/b]

  4. Vous avez raison,
    La crise n’est pas encore aussi forte qu’on le dit. Mais ne vous en faîtes pas pour ça : ça va venir !
    Bien sûr, parler de banqueroute, c’est un peu peindre le scénario catastrophe. Bien sûr, après la pluie, le beau temps.
    Mais il ne faut pas oublier qu’on est plus près du début de la crise que de la fin.
    Nous allons certainement voir une remontée plus où moins importante, que certains voient pour fin 2009. Mais on se sera pas tirés d’affaire pour autant…

  5. « Bien sûr, après la pluie, le beau temps » :
    « Des grêlons gros comme des balles s’abattent sur la Loire » !!!!!!!!!!

  6. je reviens demain sous cet article qui m’a scandalisée: il faut aller regarder un peu plus loin que les amis du site: il existe des gens en France pour qui le mot superflu ne fait pas parti du vocabulaire. Il y a de l’indécence, ici: je reviendrai!

  7. Alors, couper les cheveux en 4 sur Dieu, des fois, ça me fait monter la tension d’une force!

  8. Se serrer la ceinture.
    Effectivement se serrer la ceinture est une conséquence de l’inconséquence de personnes ou entreprises qui souhaitaient accumuler encore plus de biens.
    Mais.
    Lorsqu’un foyer compte sur le RMI pour subsister et peine à boucler les fins de mois. Déjà, l’astuce et la frugalité sont les plats du jours et le mot leitmotiv est frugalité en tout, ces personnes là sont invitées aussi à se serrer encore plus la ceinture ?
    Et c’est ce qui apparait à la lecture de vos écrits.
    Que dire de ceux qui n’ont pas les outils nécessaire pour exprimer leur détresse et pour lesquels se serrer un peu plus la ceinture signifie la mort.
    Je ne suis pas convaincu que cela soit le fond de votre pensée.
    La course au matériel est remise en question. Certains écrivent avec acidité de colifichets narcissiques en évoquant tous ses accessoires indispensables qui n’ont de sens que pour le tiroir caisse du vendeur.
    Pensez un peu aux cyniques, dont Diogène était l’expression ultime et surtout caricaturale.
    Et s’il était possible de consommer autre chose que ses objets égotiques qui nous font croire que nous plus heureux en les détenant ?
    Si l’humain, l’humanisme devenait une valeur qui se substituait à l’objet ?

    Tout ceci exprimé spontanément, à la volée et avec un peu d’agacement.
    Pour finir
    Quand parlerons nous des vrais problèmes ?

  9. [i]Je m’excuse auprès de tous les Français qui ont enfin trouvés un [b]bouquet[/b] émissaire à tous leurs maux. Car enfin, petit cours d’économie, ce n’est pas la crise qui fait monter le prix de la baguette de pain. [/i]
    C’est le bouquet !
    C’est tout de même « un peu » la crise qui empêche certain de pouvoir s’acheter la baguette de pain… ou les oblige à le manger….rassis.

    Bon samedi

  10. Tout d’abord siempre, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je suis pas adèpte de la métaphysico-théologo-cosmolonigologie Liebnizienne qui convient que tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Ainsi je n’ai jamais demandé au RMIstes de se serrer la ceinture (relisez). Cet article correspond tout simplement à un constat que tous les français ne sont pas touchés par cette crise et, s’ils le sont, c’est à plusieurs degrès. Ensuite, diamanta, le prix de la baguette de pain était aussi élevé entre le début de la crise et aujourd’hui. Ce que je voulait dire, c’est que tout les problèmes fianciers des français ne sont pas tous dues à la crise.

  11. Les Bilderberg craignent de perdre le contrôle dans un monde plongé dans le chaos

    Selon le journaliste d’investigation, Daniel Estulin, dont les informations obtenues de l’intérieur de la conférence se sont toujours avérées exactes, les Bilderberg projettent de détruire l’économie mondiale et de réduire de 2/3 la population mondiale.

    Mais, de tels objectifs ont semé un vent de panique chez les mondialistes
    qui craignent que la situation ne leur échappe et ainsi de perdre le contrôle
    du monde. Dans l’agenda pré distribué avant la conférence auquel a eu accés Estulin, certains points y sont clairement détaillés.
    Ainsi, les investisseurs, animés d’une fausse euphorie de reprise de l’économie sont poussés à réinvestir massivement dans le système, [u]prélude à « de vastes pertes et de graves difficultés économiques dans les mois à venir » car les marchés actuellement à la hausse vont de nouveau plonger. [/u]
    Selon Estulin, les manoeuvres effectuées récemment dit de
     » tests de stress des banques » ne sont qu’un  » canular éhonté
    basé sur l’estimation irrationnelle que la situation économique
    ne peut être pire que ce qu’elle est déjà. »

  12. Non, non, je campe sur mes positions de la nuit dernière:(Je vous cite, Plash75)
    « Et n’oublions surtout pas que les crises font partie intégrante d’un processus économique cyclique. Cette crise est pour ainsi dire ni la première, ni la dernière … » dit Plash75
    Il est en effet certain qu’à conserver un système économique dont la base est l’injustice et l’enrichissement des plus riches, les crises continueront jusqu’au jour où ce système économique monstrueux, qui affame les 3/4 de la Terre au détriment d’une minorité au sein même des sociétés occidentales se pulverisera tout seul, faute de matières premières, ou bien avant si le monde des exploités se réveille avant, ce que j’espère de tout coeur, quelles qu’en soient les conséquences provisoires!

  13. Que de démaguogie ! Tu oses apeller le système français un système captitaliste où reigne les inégalités ? Que l’on dise cela du système américain ou japonais est tout a fait normal mais pas du français. N’oublions pas que nos lois sociales sont parmi les plus égalitaire du monde ; notre sécurité sociale elle aussi est basée sur un principe d’égalité. Nos impôts sont égalitaires et pour un pays soit disant capitaliste ayant seulement 15 % des revenus provenant du capital, on a fait mieux… Ainsi, quel modèle prônes tu ? Tu prônes la lutte des classes ? Mais elle est d’un autre temps et il faudrait commencer à voir les choses avec lucidité et plus à travers un prisme idéologique voulant une société parfaitement égalitaire.

  14. Je dois m’absenter, mais la vieille démago que je suis ne laissera pas le jeune capitaliste que vous êtes me donner des leçons d’histoire…A plus tard

  15. Bien évidemment que nous vivons sous un régime capitaliste, encore plus depuis 2 ans!

    Nos lois sociales? (dont nous pouvions effectivement être fiers) se réduisent comme peau de chagrin!
    L’hôpital, l’école, la SNcf sont en voie de privatisation…Ce ne sont que quelques exemples.

    Oui, je prône comme tu dis la lutte des classes, pas plus ringarde que ton vieux capitalisme libéral,et ta mondialisation qui affame les peuples et détruit la planète.

    Et comme je suis fatiguée, si tu veux des détails, tu tapes NPA et tu t’instruis.

  16. Mais quand comprendra tu que le NPA a des objectifs complètement dépassés et irréalisable dans une société moderne : le SMIC à 1500 €, le passage aux 32 heures, la suppression de la dette publique et j’en passe. Besançenot et les membres du NPA sont des rêveurs qui ne se sont pas encore adaptés à l’économie moderne. Mais tu as raison : prônons une société égalitaire comme à Cuba dont tu arbores fièrement les couleurs sur ton profil. Une société qui se casse la gueule et est aujourd’hui la plus inégalitaire et d’un autre âge. Où est l’intérêt des peuples dans ce modèle économique ?

  17. « des rêveurs qui ne se sont pas encore adaptés à l’économie moderne. »
    quelle économie moderne …celle du vol organisé ?!!!!!!!!

    « Ainsi, quel modèle prônes tu ? Tu prônes la lutte des classes ? Mais elle est d’un autre temps et il faudrait commencer à voir les choses avec lucidité et plus à travers un prisme idéologique voulant une société parfaitement égalitaire. »
    Egalitaire car l’inégalitaire ruine l’inégalitaire !!!!!!!!!!!!!
    et SPLASH !!!

  18. Je ne parlais pas d’aller lire vite fait un tract électoral, mais de fouiller, d’aller discuter avec des personnes qui en savent bien plus long que toi et moi sur les questions que tu poses

    Bel exemple que Cuba qui subit un blocus économique de la part de tes chers USA depuis 1960. Il m’aurait plu de voir Cuba se développer comme un état normal…histoire de faire un bilan honnête du Castrisme.
    Et en Irak, et à Gaza, , le développement économique est impressionnant aussi, non ?

  19. Enfin n’exagérons tout de même pas l’importance du blocus sur la situation économique cubaine (d’ailleur le blocus de 1962 et non de 1960) étant donné que ce que Castro a perdu à cause des américains, ils l’on gagné de la part de l’Union soviétique (somme de l’ordre de 80 M de dollars). Mais les inégalités de l’île ne doivent pas être attribuées au blocus (10 % de la pop détient 80 % des richesses : cherchez l’erreur). D’ailleurs, Cuba pâti de se système économique qui la vu se marginaliser aux yeux du monde et qui l’intègre aujourd’hui difficilement dans un contexte mondial (qd on voit les conditions pour s’y installer). C’est pourquoi je dis que ce système soit disant égalitaire est d’un autre âge. Et toi qui te plait à critiquer les USA, je te signale que les cubains vivaient mieux lorsque Batista, à la solde des américains, était en place qu’actuellement.
    Quant à ta défintion des objectifs du NPA je reste assez perplexe : un parti ne se féfini-til donc pas par un PROGRAMME précis ? Parce que parler avec les gens reste assez … évasif.

  20. Lorsque je parle d’aller voir le NPA, je voulais simplement dire que le programme ne s’explique pas dans un tract; toutes les idées annoncées sont développées et chiffrées et tu le sais très bien d’ailleurs! Le smic a 1500 euros nets ne sort pas du néant mais de la remise en cause du système capitaliste en entier. Les ouvrages théoriques de la LCR ou du NPA ne font pas 2 pages que je sache. Lis un ouvrage de Bensaid par exemple et on en reparlera.

    Ton analyse économique et politique de Cuba ne tient nullement compte de son histoire et il faut aussi aller lire tous les historiens de Cuba, pas uniquement ceux qui prétendent qu’il faisait bon vivre sous Battista: as-tu rencontré des cubains de cette génération ?

    Il faisait très bon vivre à Haiti avant que l’île soit:1 pillée par les USA, 2 livrée à elle-même une fois pillée. Mais peut-être ignores-tu que la richesse des USA repose sur le pillage systématiques des ressources de l’Amérique Latine dans les années soixante/soixante/dix ?
    Après, ils sont passés au reste du monde , mais c’est une autre histoire..
    L’Amérique Latine etait la réserve et la chasse gardée des Américains.

  21. Quel acharnement ! Mais puis je te signaler que le but de toute nation est de conquérir des zones d’influence ? D’ailleurs Cuba n’est-elle pas elle même une zone d’influence de l’Union Soviétique qui s’en est servit (pardon l’a exploité) pendant la guerre froide ? Cuba a été considéré par les Américains à partir de 1898 comme une plate forme pétrolière participant ainsi à son développement. Que l’on parle de pillage lors des conquête espagnoles en 1492 avec Cuba ou en 1517 avec l’Eldorado Brésilien me convient. Mais quel est le tord des Etats-Unis ? D’avoir voulu se développer et aider au développement ?

    Cuba elle même a voulu étendre son influence : n’est-ce pas elle qui a contribué au développement des indépendentistes boliviens averc le Che ? N’a t-elle pas non plus aidé le Zaïre (Congo actuel) dans sa quête d’indépendance ? Dire que ces actions était complètement ininteressé serait grotesque.

    Enfin, Tu me demandes si j’ai vu des cubains de la période Baptista : je te répond non. Mais j’en ai vu des cubains d’aujourd’hui qui triment contre un régime clos et obsolète pour leurs préoccupations actuelles. D’ailleurs, les chiffres eux ne trichent pas : le pib par hab était de 430 dollars alors qu’il est actuellemnt de 2901 dollars (après rectifications bien sur).

  22. Mon acharnement vient tout simplement des études d’histoire que j’ai effectuées à Paris X et de mon sujet de maîtrise sur la mainmise économique et politique des Etats-Unis sur la quasi totalité des pays d’Amérique Latine; Cuba, chili, Mexique, Argentine, et j’en passe. Je parle des coups d’Etats fomentés par la CIA avec la complicité des gros groupes industriels américains, coups d’Etats qui ont empêché pendant plus de 30 ans ces pays d’accéder à des régimes démocratiques et à une autonomie économique.
    Si tu t’intéresses de plus près à Cuba, tu trouveras des documents prouvant que l’immense majorité des combattants castristes n’avaient pas vraiment envie de se jeter dans les bras de l’URSS, que le si séduisant John Kennedy ne leur a pas laissé le choix, je ne parle pas de son successeur.
    Excuses-moi donc de maîtriser à peu près correctement ce sujet, qui me passionnait et qui m’a permis de voyager autrement qu’en touriste dans ces pays, il y a des années.

  23. AH, LES DROGUEURS !!!!!!!!!
    Interrogé fin novembre 2008 sur la crise qui a dévasté la planète financière,
    juste après la chute historique et programmée de la banque d’investissement
    [b]Lehman Brothers[/b], Joseph Stiglitz proposait l’analyse qui suit -sans cacher sa colère contre les dirigeants des grands organismes bancaires qui engrangeaient d’énormes dividendes grâce au plan de sauvetage de l’Etat américain.

    Cet entretien, jamais publié en France, décrypte les stratégies à l’oeuvre
    chez les financiers pour tromper la société, et comment le « château de cartes » s’est écroulé.
    « Nous avons dégagé ce qui apparaît comme les grandes règles de la puérilisation générale à laquelle nous avons assisté toutes ces années. »

  24. ???
    Désolé, je ne comprends pas cette demonstration! Les retraités, les fonctionnaires, les étudiants, qui paie? Les grandes entreprises, les salariés, et les PME même les « 70% indépendantes financièrement » qui ne sont pas à l’abri de la faillite.
    Quant à la dette de 67%, doivent être ajoutées les prévisions de dettes correspondant aux engagements de l’État, dont notamment la retraite des fonctionnaires, ce qui élève le montant à plus de 2050 milliards d’euros. Je comprends en revanche que comme la plupart des politiques vous ne souhaitiez pas en entendre parler, moi non plus…

  25. Bon je n’ai pas lu tous les com car je veux seulement rebondir sur le message de cet article.

    Il est vrai que la France est particulièrement protégée de la crise grâce aux acquis sociaux que nous avons toujours pour le momment. Jusque là je suis d’accord.

    Par contre, svp mr le reporter, ne vous arretez pas à cette constatation ni a la France pour parler de la crise. Un exemple : il y a toujours des crises dans le capitalisme. C’est cyclique. Vrai ! Seulement, si je ne m’abuse, celle – ci a une importance considérable par rapport aux autres cises. Ce n’est pas simplement une crise économique ou financière mais une crise de la civilisation occidentale, de son modèle.

    Celui ci est basé sur le libre échange et la financiarisation de l’économie. De bien grands mots qui dissumulent le système de domination occidental mis en place depuis la « fin » de la décolonisation.

    La crise est avant tout morale. Elle nous donne une chance inédite de casser l’image du capitalisme comme étant le seul modèle économique valable. De réfuter le modèle de développement occidental qui plonge la plupart de la population du monde dans la misère.

    Alors non, je ne suis pas d’accord avec vous. La crise continuera tant que le shéma néolibéral s’appliquera. Ne voyez pas seulement la France. Vous savez bien que dans ce système, une crise peut partir de bien loin. Mais peut être avez vous confiance en les Etats-Unis, le G20 ou lONU pour relancer la machine. Loin de proposer une alternative pourtant necessaire, les USA et le G20 maintienne tant bien que mal, la suprématie des argentiers de ce monde aux premières loges. L’ONU tente tant bien que mal de faire valoir son autorité mais le sysème des nations unies est bien rodé et sous contrôle.
    La commission stiglitz qui prépare le sommet de l’ONU du 1 au 3 juin a proposé des réformes on ne peux plus modérée.

    Bref, la crise et la et restera la tant que nous ne changeons pas notre modéle de développement. Pour le moment c’est pas gagné ….

  26. « les USA et le G20 maintienne tant bien que mal, la suprématie des argentiers de ce monde aux premières loges ». ….MACONNIQUES , COMME DE BIEN ENTENDU !!!!

  27. AH, LA KRISE !
    Ces dix dernières années, les dépenses militaires dans le monde
    ont augmenté de 45%.
    Les dépenses militaires dans le monde ont augmenté de 4% en 2008
    par rapport à 2007, à 1.464 milliards de dollars,
    a annoncé le Stockholm International Peace Research Institute ,
    présentant son rapport annuel 2009 des tendances
    en matière d’armements et de sécurité internationale.

    – Etats-Unis, l’accroissement le plus notable (+58%)
    avec une hausse de 219 milliards de dollars sur dix ans.
    – Chine et la Russie ont triplé en dix ans leurs budgets militaires annuels

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