Piratez l’iPhone, vous serez embauché

Piratez l’IPhone, vous serez embauché ! C’est ce que nous montre l’expérience du jeune homme de 21 ans qui a créé le premier ver sur l’iPhone. Il a décroché un emploi de développeur de logiciels pour téléphones.

 

Ashley Towns (programme Ikee) avait produit un programme qui changeait le fond d’écran du téléphone en une image du chanteur Rick Astley (chanteur des années 80).

 

Monsieur Towns, a été employé en tant que développeur d’applications iPhone. IKEE n’était pas un programme malveillant mais il a permis d’ouvrir une faille pour des variantes plus graves qui ciblaient les utilisateurs de la banque ING en ligne par exemple.

Même s’il laisse un goût amer à la firme, il a été récompensé. Et il ne regrette pas ces actes.

 

Monsieur Towns a aussi dit qu’il avait créé le virus pour soulever les problèmes de sécurité qu’il y avait. Il n’a donc pas été poursuivi car il n’avait aucunes intentions criminelles.

Le ver wild a été conçu pour exploiter les failles du téléphone, pour le briquer comme on dit ou pour le casser. En gros, c’est une version de l’iPhone piraté. Version où un utilisateur a supprimé les mécanismes de protection d’Apple pour permettre au téléphone d’exécuter n’importe quel logiciel.

Selon les estimations, il pourrait y avoir jusqu’à 25 000 téléphones jailbreaké en Australie. Prêt de 10% des 55 millions d’iPhone et d’iPod Touch vendus dans le monde sont considérés comme cassés/briqués.

Cette nouvelle technique cible le système SSH (secure shell) mais cela a aussi permis l’installation de programmes malveillants qui permettent à d’autres appareils de se connecter au téléphone et ainsi de modifier le système et les fichiers.  Le ver est capable d’infecter les téléphones dont les propriétaires n’avaient pas changé le mot de passe par défaut après l’installation de SSH. Il pourrait être supprimé en changeant le mot de passe du téléphone et en supprimant certains fichiers.

Puis il a été constaté qu’un second ver a été découvert. M. Cluley a déclaré qu’il était «fondé» sur le code de M. Towns. Ainsi, des personnes mal intentionnés ont utilisé leur iPhone pour observé ceux qui allaient sur le site de la banque en ligne ING.

Le nouveau ver redirige les clients de la banque vers un site avec un sosie d’écran. Il peut également être utilisé pour contrôler à distance le téléphone sans l’autorisation des utilisateurs. Mais les analystes estiment qu’il a été conçu sous un motif «financier. »

M. Towns est le dernier d’une longue lignée de programmeurs qui a trouvé un emploi après avoir fait du « hacking », du piratage.

En 2008, en Nouvelle-Zélande, le pirate informatique Owen Thor Walker a été embauché par une entreprise de télécommunications en tant que consultant en sécurité. Il avait auparavant plaidé coupable ou faisant partie d’une organisation qui a été jugé pour avoir causé des millions de dollars de dégâts suite à un piratage.

2 réflexions sur « Piratez l’iPhone, vous serez embauché »

  1. aucunes intentions criminelles.

    Si l’on n’a aucune intention criminelle il ne peut pas y voir plusieurs intentions criminelles comme vous l’écrivez!

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