Paradoxe à la française -3- Pollution.

 

  

 

Paradoxe à la française n°3

Voiture, que de conneries en ton nom…

     Nous venons d’apprendre la non-conformité de la France en matière de pollution de l’air. Il est rare que nous soyons en règle avec les directives européennes. On tente de s’y mettre lorsque les amendes sont annoncées. Mieux vaut tard que tout de suite… Tout de même 45 000 morts par an à cause de cette saleté de bagnole qui expédie des particules tous azimuts.

     Nous sortons à peine des chiffres des accidents mortels 2012, avec la satisfaction de leur baisse. 3 000 morts. Une broutille par rapport à la pollution.

 

     De plus nous sommes inquiets des reculs de nos constructeurs. Et de tirer des plans sur la comète pour les rendre bénéficiaires. Faudra remonter le niveau des ventes !  -13% en 2012 !

     Donc, nous avons sorti nos mesures écologistes pour que le regard de Bruxelles s’apitoie. Lesquelles mesures ne mentionnent pas le rôle du diesel.

    L’écologie est ravie que l’on soit enfin obligé de l’écouter. Que ne l’a-t-on pas fait plus tôt, remarque-t-elle. Sus aux 6 millions de voitures qui ne répondent pas aux normes de salubrité sanitaire !

     Et là, on doit dresser l’oreille ! La cohérence commence à vaciller. Et l’industrie automobile de se frotter les mains.

     L’écologie va encore servir de prétexte, de paravent pour que l’on renverse les conclusions et que l’on finisse dans la contradiction totale.

    Faut supprimer les voitures polluantes au nom de l’écologie. Faut aider la production de nos constructeurs. Conclusion : on va obliger les pollueurs à acheter de nouvelles voitures. Rien de plus simple.

     Bien sûr, certains pourraient trouver fort de café d’avoir succombé à la publicité, en particulier de Peugeot, le champion dans cette catégorie, sur les bienfaits de la motorisation diesel, parée de toutes les qualités imaginables.

    La voiture est la panacée guérissant les maux de ce monde. Et l’écologie une variable d’ajustement pour le capitalisme industriel.

     Le plus désagréable est de subir la conviction de ces écologistes à géométrie extrêmement variable. Les paradoxes, pour eux, n’en sont jamais. Toute démonstration inverse relève presque de l’incivisme.

    Ceux qui conservent plus de dix ans une voiture n’ont sans doute pas les moyens de la changer tous les 5 ans comme le souhaitent les constructeurs. Ces mauvais citoyens doivent être remis dans le bon chemin… à pied ou avec une nouvelle auto. Mais où est la balladurette ?

    Après le coup des ampoules, les voitures !

    Chers écologistes, de la rationalité, svp ! Merci.

Une réflexion sur « Paradoxe à la française -3- Pollution. »

  1. [b]Paradoxe à la française n°n + …x
    Voiture, que de conneries en ton nom !
    voitures bling-bling, bruits et tremblements, inconfortables, odeurs d’essence ou de diesel + fumées, lentes, dangereuses, mal sécurisées, chères … mais qu’est-ce que vous leur trouvez aux voiture d’aujourd’hui ? La VRAIE, c’est celle qui va vite et sûrement d’un point à un autre en silence, économiquement avec un minimum de confort, voilà! le reste n’est que considérations intempestives hors d’âge.[/b]

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