Où est Jean-Luc ?

Stupeur et tremblement ! Alors que des archéologues se demandent où se trouve le tombeau du Christ, sondant les lieux saint du Proche Orient, les téléspectateurs s’interrogent sur un autre mystère ô combien plus important. 


Où se trouve la dépouille de Jean-Luc Delarue ? 


La question a bouleversé tout le PAF ces derniers temps. Les fanatiques du feu gendre idéal n’en dormaient plus la nuit, apeurés à l’idée de ne pas pouvoir se recueillir sur la tombe de leur idole, à l’hypothèse de ne pas avoir la possibilité de déposer une gerbe de fleurs sur sa stèle mortuaire. Comment aurait-on fait pour organiser un pèlerinage si nous n’en connaissons pas la destination ? Afin de ne pas vous laisser encore plus longtemps dans l’expectative, la réponse à cette question a été officiellement apporté par un arrêté municipal. 


Pas d’inquiétude à avoir, la dépouille de Jean-Luc repose en paix dans le cimetière de Thiais dans le Val de Marne, nous pouvons alors y brûler un cierge à sa mémoire. Mais comment est né le capharnaüm concernant le lieu de sépulture de l’ex animateur ?  La raison est simple, deux sources d’informations différentes. Tout d’abord, du côté de la veuve, Anissa Khel, elle a longtemps prétendu que son mari avait été enterré le 29 août au cimetière du Père Lachaise, or du côté du père, Jean-Claude, il avait annoncé à la presse que son fils avait été inhumé à Thiais. La version officielle donne raison à son géniteur. 


L’endroit précis de sa tombe soulève une autre question. En effet, le défunt a été placé dans le quartier réservé aux musulmans, cependant, l’endroit étant laïc, même des personnes n’étant pas de confession islamique peuvent s’y faire enterrer. Jean-Claude est persuadé que son fils s’est converti, poussé par sa femme, elle niant un quelconque changement d’obédience. 


Le véritable problème dans cette histoire, ce n’est pas l’endroit ni la religion de Jean-Luc Delarue au moment de sa mort, mais le partage de son patrimoine. A chaque fois qu’une personnalité richissime disparaît, c’est la tragédie. La famille se déchire, se dispute l’héritage et s’engage dans une lutte sans merci devant les tribunaux. Les avocats sont des mercenaires rémunérés pour occire les ennemis d’aujourd’hui, alors qu’hier ils dînaient à la même table dans la joie et la bonne humour. Avec le défunt, c’est la cohésion familiale qui est également morte. 


Il semblerait, selon l’avocate de la veuve, que Jean-Luc Delarue ait tout réglé de son vivant. Il aurait légué la moitié de son patrimoine à sa femme et l’autre moitié à son fils, Jean, 5 ans seulement, fruit de l’union qu’il a entretenu avec la présentatrice Elisabeth Bost. La part réservée à son enfant sera régentée par une personne digne de confiance jusqu’à sa majorité. Un rôle qu’espère bien jouer le grand père. Un homme qui émet des doutes sur la véracité du testament. N’y aurait-il pas eu d’abus? Anissa n’aurait-elle pas profité de l’état d’extrême faiblesse du malade pour lui soutirer un contrat avantageux en cas de décès ? 


On est en droit de se poser des questions car plusieurs éléments troubles viennent agrémenter les soupçons. Le mariage entre Anissa et Jean-Luc s’est fait en mai 2012, soit 3 mois à peine avant sa mort, aurait-il été précipité ? Peut être, car grâce à cette union, c’est toute la donne qui est changée. Sans, c’est son fils qui aurait eu tout l’héritage et son ex-femme, la charge administrative jusqu’aux 18 ans de Jean. Avec, Anissa remporte 50% des 40 millions, la moitié de l’appartement cossu sur les quais de la Seine, la moitié de la maison de Bellelle, la moitié de la collection d’art contemporain et la moitié des parts quasi majoritaire dans Reservoir Prod. 


Autre doute, pourquoi a-t-elle savamment organisé un vide sentimental tout autour de son époux dans les mois qui ont précédés son décès ? Le père n’a su que 26 heures après que son fils était décédé. De plus, pourquoi a-t-elle menti sur la nature des relations que Jean-Luc entretenait avec son père ? Elle les disait conflictuelles, or cela est faux. Certes, tendues, elles l’ont été à un moment, puis elles se sont détendues, la maladie s’aggravant. Jean-Claude a même fait connaître au public les SMS qu’ils se sont échangés, on y voit des preuves d’amour et de soutien. 


Une chose est sûre, ce feuilleton va encore faire parler de lui. Les ténors du barreaux vont se succéder afin de plaider la cause de ceux qui les ont engagé, un père aimant contre une femme aux apparences vénales. Bien sur, les détracteurs du père diront qu’ils étaient fâchés, mais cela est compréhensible. Jean-Claude Delarue a du éprouver une colère teintée d’inquiétude pour son fils quand il a su les frasques de son fils. Une réaction normale quand un père voit son enfant se pourrir la vie avec des choses dangereuses, quand il observe sa chair se mettre en péril de cette façon. Pour l’instant, laissons le temps au recueillement et à la dignité, Resquiescat in pace Jean Luc.

Une réflexion sur « Où est Jean-Luc ? »

  1. Ca a été peu ou pas dit durant ces tristes évènements, mais Jean-Claude Delarue n’a rien d’un égoïste. Entre 1977 et 1981 pour le moins, membre du Conseil économique et social (et pas encore environnemental), le père de Jean-Luc Delarue était, comme président fondateur de SOS-Environnement, aussi connu que René Dumont, Brice Lalonde et Solange Fernex. Et il a poursuivi jusqu’à maintenant ses combats environnementaux dans le domaine des transports en particulier

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