Opinion – Royal, Hollande et le PS : le clash est proche

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Bordeaux. François Hollande lance la campagne des législatives. Le secrétaire du PS seul en terre girondine. DSK et Fabius absents du débat, Noel Mamére fait faux bond.

Ségoléne Royal disparue de la scéne médiatique semblant se désintéresser des élections, aimentant la rumeur d’une séparation proche.

François Hollande ne se présentera pas à sa propre succession. Portant une part des responsabilités dans l’échec à l’élection présidentielle, son départ pourrait être anticipé. La cellule du Parti désire sceller son sort aprés les législatives. Hollande persiste dans son désarroi entrainant dans sa chute une crise profonde au sein du Parti.

Il faut tourner la page. La rénovation du Parti socialiste doit se faire rapidement. L’attente ne peut que provoquer une scission. La bérésina qui s’annonce va conduire François Hollande vers la sortie. L’absence des ténors à Bordeaux est le reflet d’un enterrement de première classe.

Ségoléne Royal semble ailleurs. La rumeur d’une séparation alimente les chroniques. Le clash est proche, Royal s’isole volontairement. Malgré son bon score à la présidentielle, son avenir est bien incertain dans la cellule socialiste, les barons l’ayant toujours méprisée. Que l’électorat de gauche ne soit pas taxer de crédulité en pensant que ces hommes peuvent rénover le PS .

L’avenir est bien incertain. Qui peut rassembler les forces de gauche ? Qui peut rénover le PS ? Je vous laisse vous faire votre opinion …

Une réflexion sur « Opinion – Royal, Hollande et le PS : le clash est proche »

  1. Qui peut rénover le PS…
    …Sûrement pas ceux qui ont provoqué son écroulement en ne réagissant pas en 2002, en ne réfléchissant pas dans l’entre deux, en posant un « projet du PS » imbécile, et enfin en sabotant les chances (nos chances) de celle qui a pris le train en marche, vaille que vaille, qui a balayé de vieux tabous archaïques, qui a entamé une démarche réellement démocratique, bref… qui a failli rénover le parti, et gagner ces élections en se battant contre ses adversaires, mais aussi contre ses « camarades » auxquels l’éthique politique, et le respect de la démocratie (60% des socialistes ont voulu que SRoyal soit LA candidate) ont manqué. En fait, ce n’est pas l’échec qui est le plus dur, c’est de savoir qu’UN CHEF SOCIALISTE, évincé à l’investiture, s’est donné pour perspective de mettre la main sur le parti en cas d’échec. Il se peut même qu’il réussisse… Mais si c’est le cas, il tiendra une guenille entre ses mains… Quant à moi, j’attends de voir ce que vont faire Ségolène Royal et ses soutiens PS, et ses soutiens MRC, PRG… Ils ont fait la preuve de leur engagement et de leur loyauté… eux…

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