On peut prévoir la taille des espèces du futur!

        Qui n’a jamais voulu en savoir plus sur les habitants disparus vivant dans le passé, bien avant que le premier homme ne fasse son apparition? Qui n’a jamais imaginé comment serait la vie si les dinosaures étaient toujours présents? Sans doute ne serions-nous pas là… Beaucoup sont intrigués par les choses qu’ils n’ont pas connues. Mais qui a déjà pensé à quoi ressembleraient les espèces du futur? Seraient-elles grandes, ou alors minuscules… Ou resteraient-elles inchangées, identiques à aujourd’hui?

C’est à cette question qu’une équipe scientifique australienne a souhaité répondre. En recherchant au cours des 70 derniers millions d’années et en comparant la masse de plusieurs espèces terrestres issues d’un même ordre au cours du temps, les chercheurs ont démontré qu’il faudrait au minimum 1,6 million de génération pour grossir 100 fois, et par conséquent 10 millions pour pouvoir grossir 5000 fois. Quelques années ne suffiront donc pas encore pour pouvoir observer une souris de la taille d’un éléphant! Cette étude réalisée uniquement sur des mammifères, contredit d’autres études antérieures qui prévoyaient un accroissement plus rapide jusqu’à présent. Au contraire, la mutation en sens inverse, c’est-à-dire un animal rappetissant au fil des générations, semblerait être beaucoup plus rapide, car en effet plus les animaux sont petits, mieux ils peuvent satisfaire leurs besoins en nourriture et mieux ils se reproduisent.

 Ces résultats permettent d’imaginer à quoi ressembleraient les animaux du futur avec davantage de précisions, d’autres recherches seront également menées dans le but de savoir si chez d’autres organismes comme les insectes, par exemple, l’évolution serait la même, peut-être serait-elle plus rapide ou alors plus lente, qui c’est?

 

Une réflexion sur « On peut prévoir la taille des espèces du futur! »

  1. Et oui et d’ou nous vient la repulsion de certain face au corbeau et pigeons, le pigeons possède l’ADN souche du vélociraptor, l’un des plus térrible prédateur du jurassique, il est probable que notre ancêtre animal en est était la victime, d’ou notre réaction.

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