Nana, de Zola

      Qui ne connait pas les nombreux classiques de ce cher Zola, ainsi que les longues pages interminables de descriptions qu’on nous forçait à ingurgiter au lycée, la quantité inimaginable de personnages tous plus diversifiés les uns que les autres, la fameuse série des Rougon-Macquart…

 

      ‘Les Rougon-Macquart’ est l’intitulé d’une série de romans écrits par Zola et qui comporte 20 œuvres. Le protagoniste de chaque roman appartient à la lignée des  Rougon-Macquart et évolue dans le 19ème siècle, à travers différentes classes sociales et événements politiques.

 

      Dans le roman : ‘Nana’, on retrouve la fille de Gervaise, protagoniste de l’Assommoir. D’une classe pauvre et démunie, Nana a gravi les échelons de la société pour finir par se complaire parmi les gens de la bourgeoisie. Elle collectionne les relations amoureuses, vend son corps aux plus riches et ruine sans scrupules ses amants jusqu’au dernier franc.

 

      Je crois que ce roman de Zola est le plus captivant que j’ai lu, les descriptions sont plus allégées par rapport à l’Assommoir par exemple. Par contre, il reste toujours un paquet de personnages mais on distingue très vite les plus importants. Dans cette œuvre, Zola aborde principalement la bourgeoisie, il présente cette société comme malsaine, vile, avare et dépensière, il en dresse un portrait peu flatteur.

 

      Ensuite, j’ai bien aimé la façon dont l’auteur s’exprime au sujet de la condition féminine. Les femmes n’ont à l’époque aucunes libertés. Nana est une femme qui n’a trouvé que le moyen de vendre son corps pour pouvoir vivre d’elle-même et seule. Dans tout un chapitre, on peut la voir battue et humiliée par un mari buveur, et dans un autre étouffée par un amant trop présent.