Mort d’André Muhlberger : jusqu’où va la liberté d’expression ?

Après la mort de l’ancien patron de la police monégasque André Muhlberger, le blogueur californien Robert Eringer a publié plusieurs articles diffamatoires qui salissent l’honneur d’un homme respecté et regretté. Cette affaire pose à nouveau la question des limites de la liberté d’expression des blogueurs et de tout un chacun sur Internet.




Robert Eringer, alcoolique notoire et pervers narcissique diagnostiqué comme tel par plusieurs psychiatres et dont la mythomanie a été officiellement reconnue et sanctionnée par plusieurs condamnations pour diffamation par la justice française, continue pourtant de déverser en toute impunité des flots de haine et de mensonges sur la toile.

Dernier exemple en date, ses propos odieux sur le décès d’André Muhlberger. Cet éminent policier respecté de toute une profession et spécialisé dans la lutte contre le crime organisé en Corse, à Marseille ou à Monaco (où il a permis le démantèlement du gang des Pink Panthers), a péri en juin dernier dans un terrible accident en mer, happé par les pales d’un bateau.

Sans se soucier de l’horreur des circonstances, de la peine de sa famille, de ses proches et de l’ensemble de la principauté de Monaco, et sans aucun respect pour le travail accompli par l’ancien policier, Robert Eringer a profité de l’exposition médiatique du drame pour continuer à régler ses comptes avec André Muhlberger.

Car le blogueur à scandales a brièvement croisé à Monaco l’ancien patron de la police monégasque et lui voue depuis cette époque une haine tant injustifiée que tenace. Robert Eringer, alors soi-disant consultant en sécurité, n’a jamais digéré son licenciement pour juste motif (après plusieurs bourdes inexcusables) par les plus hautes autorités monégasques et en a fait porter la responsabilité sur André Muhlberger, pourtant bien loin de se préoccuper du sort des employés de bas étage. 

Depuis le décès de l’ancien policier, Robert Eringer multiplie les théories fumeuses sur les circonstances de sa mort, laissant notamment entendre que l’accident qui lui a coûté la vie était en réalité un assassinat. Des accusations parfaitement mensongères et gratuites.

Quand un pervers narcissique, doublé d’un mythomane et d’un alcoolique, cherche à salir par tous les moyens une personne qui n’est plus là pour lui répondre, on peut légitimement estimer que les limites de la liberté d’expression ont été atteintes. Et même en s’essayant à l’humour, Eringer ne fait plus rire personne.