Je ne veux être désobligeant avec personne, le phénomène existant ailleurs que dans la capitale, mais de moindre manière il faut le reconnaitre…
A quelques encablures de la tour Eiffel, ou encore du sacré cœur et autres monuments, dont les touristes sont friands, il y a les bâtiments scandaleusement insalubres où s’entassent de pauvres gens, condamnés la plupart du temps à y brûler vif… Des cages d’escalier d’immeubles au travers desquelles on passe, des pièces sans fenêtre peuplée de rats et des "sanitaires" envahis de cafards…
Ne parlons pas des câbles électriques qui jonchent le sol. Cette semaine encore des êtres humains sont morts par la négligence des autorités, trop occupées semble t-il à privilégier le tourisme qui rapporte, au lieu d’obliger les propriétaires (qui leur paient des impôts bien entendu) à réaliser des travaux, ne serait-ce que pour sauver des vies, semble t-il inutiles à leurs yeux. Madame Duflot propose toutefois de reloger les survivants, en des lieux si ça se trouve tout aussi putrides et pour des sommes certainement conséquentes, ce qui rajoute au scandale ! Voilà le vrai visage de la soi-disant plus belle capitale du monde… L’an prochain parisiens, organisez plutôt la visite des quartiers insalubres de votre ville plutôt que celle de vos monuments dont l’entretien se fait avec le sang des misérables, les touristes pourraient alors donner d’avantage pour les pauvres et moins dans les souvenirs vendus place du Trocadéro, issus pour la plupart des marchés illégaux de la contrefaçon… Pour ma part j’ai honte d’être français !
Auteur/autrice : Dyonisos
Ex-prof de physique-chimie, mais littéraire contrarié, un étrange problème de santé m'a permis de revenir à mes premières amours pour l'écriture de nouvelles et poésies au départ, puis, par extension d'articles journalistiques...
Ainsi ai-je à présent l'opportunité de pouvoir allier : passions pour les sciences et l'actualité, avec l'information écrite...
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Très bon article, j’ai pu moi même constater l’insalubrité des logements à Paris. J’avais besoin d’un appartement pour mes études depuis septembre 2012, et tout ce que j’ai vu c’était sale, insalubre, un logement semi-cave, etc …. Moi aussi j’écris un article sur l’horeur immobilière à Paris, la première partie est publiée, Et les autres parties je ne sais pas encore, quand j’aurais du temps. Je vous invite à lire la première partie de mon article publié 🙂
Les conséquences par le fait que l’immobilier est considéré comme un produit spéculatif au même titre que la vision des actionnaires gros ou petits divers qui voient en des entreprises le moyen de s’enrichir mais en oubliant de réinvestir dans les bases même de ce qui les fait grossir. (Ne parlons même pas de leurs semblables dans leurs visions égoïstes…)
Quand un bâtiment valait 100 au départ à sa construction, aujourd’hui il en vaut 1000 ou 10.000 selon les villes et la côte, mais avec le temps les normes et l’usure les biens n’ont pas été rénové régulièrement afin de gagner toujours plus sans dépenser un minimum.
Aujourd’hui des immeubles complets ne peuvent même plus êtres loués à Paris ou ailleurs car ne répondant plus au minimum de sécurité, et refaire ce qui n’a pas été fait pendant des dizaines d’années voir des siècles parfois, devient aussi cher parfois que de reconstruire un bâtiment neuf. Ou alors les prix des loyers ne permettent plus d’aborder un logement pour ceux qui ne peuvent pas encore spéculer, souvent comme leurs propres parents dont ils sont les victimes…:-))
Et des millions de gens attendent un espace pour se loger sans devoir laisser chaque mois 50 à 70% de leurs revenus rien que pour un toit.
L’immobilier est un produit de base pour l’homme, avoir une assiette un travail et un toit est toujours l’engagement premier de la constitution française, mais l’état sert non plus les besoins du peuple mais la finance…. usurière. Le contrat est publié depuis septembre 2008…
L’état est-il encore au service du peuple alors que l’état c’est le peuple ? Trés bonne question que devrait se poser le peuple…
Vous avez aussi les petits propriétaires qui aprés avoir payé leurs crédits (deux fois le prix de la maison ou plus selon) et qui enfin arrivés à la retraite n’ont plus les moyens de payer les taxes annuelles proportionnelles au prix relevé de leur bien dans le temps et qui ne peuvent plus les entretenir ni les rénover et qui se privent pour chauffer chaque hiver ne pouvant révoir la conception de leur ruine avec les nouvelles normes.
PH