Mogador : Escapade dans la cité des vents

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Au milieu des vagues et des  embruns,  au bord de l’Atlantique, protégée par d’imposants remparts, se dresse la majestueuse Essaouira.  Classée  au patrimoine  mondial de  l’Unesco, l’ancienne Amogdul, la bien gardée en berbère, Mogador en français, fut édifiée en 1764 par le sultan Mohamed Ben Abdellah, pour rivaliser avec sa voisine Agadir,  il fit appel à l’architecte français Théodore Cornut, qui s’inspira du travail de Vauban à Saint Malo.

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 Cette cité hors du temps, mérite bien son nom actuel d’Essaouira, la « bien dessinée », elle  attire aujourd’hui les artistes du monde entier qui viennent pour y humer l’atmosphère magique. Envoûtante Essaouira,  terre d’inspiration, naguère oubliée puis redécouverte, haut lieu de la culture hippie dans les années 70,  la cité fut choisie à une ère glorieuse, par les phéniciens et les romains, célébrée par les musiciens, peinte par divers artistes , survolée par Saint Exupéry,  filmée par les plus grands cinéastes, décrites par  bon nombre d’écrivains . 

 

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Essaouira est  résolument une cité d’art. Les couleurs chatoyantes des souks et des maisons, la cuisine régionale, l’artisanat local , la musique Gnawa apportée par les esclaves d’Afrique et comparée au blues, les plages de sable fin, paradis des surfeurs ou encore l’harmonie qui règne entre arabes, juifs et Berbères, font d’Essaouira une ville aussi fabuleuse que mystérieuse

 

 

 Les activités phares d’Essaouira

<!–[endif]–>-  Le port est indéniablement l’un des lieux les plus animés et les plus visités de la cité.  Il est possible d’y savourer  des grillades de poisson tout frais, vendu à la criée ou encore d’y  admirer la construction tout en bois des bateaux et chaloupes, conçus nulle part ailleurs qu’à Essaouira. Hélas ce plus grand port de la région à cette époque, qui a connu toute sa gloire et servi d’escale aux plus grands navigateurs n’est guère plus aujourd’hui, qu’un petit port de pêche

 

– <!–[endif]–>Une petite escapade du côté de la belle place Moulay El Hassan s’impose !  Là ou touristes et autochtones prennent une pause, aux nombreux cafés et terrasses situés en bordure,  tout en sirotant un thé à la menthe bien fumant et en savourant des patisseries marocaines.

<!–[if !supportLists]–>-   <!–[endif]–>En passant la célèbre porte de la marine, fondée en 1769, en parcourant  les murailles jusqu’à la scala du port, de tout la haut,  la vue est imprenable sur les îles purpuaires. Aux pieds des remparts ocre pale, le port offre aux yeux ébahis une scène ou odeurs, sons et couleurs se mêlent.

–  En s’enfonçant dans la vieille ville et en déambulant à travers ses étroites ruelles sont érigées de sublimes Façades blanches aux volets bleus  qui confèrent un charme indéniable à la ville. Un peu plus loin dans la médina,  se trouve le musée Sidi Mohamed Ben Abdallah à deux pas de la rue du même nom, ou l’on admire avec plaisir l’art régional. <!–[if !supportLists]–>

<!–[endif]–>-  Du côté de la scala de la casbah, dans les anciens entrepôts de munitions, ont été regroupés les ateliers des artisans de la ville. Cette majestueuse forteresse respire les essences que travaillent ses ébénistes : Thuya, citronnier, ou cèdre gardent au fil des ans l’odeur de leur bois précieux.

 

Ne manquez pas de flâner à travers le marché se trouvant des deux côtés de la rue Mohammed Zerktouni, juste après l’avenue de l’Istiqlal. Là ou les  échoppes  des commerçants sont tous groupées par spécialités.  Des épices  en passant par les succulents gâteaux et fruits secs, il y’a de tout ! À quelques pas plus loin, se trouve le marché au grain abritant la caverne dans laquelle sont exposés quelques œuvres et objets anciens.

 Prés de la rue Mohammed el Gorry, existait à l’époque de la communauté juive, le souk des bijoutiers, jadis très prospère. Les Boutiques sont toujours là mais  très peu d’artisans fabriquent eux-mêmes leurs bijoux. Sans oublier de citer une autre merveille architecturale qui n’est autre que  le palais royal construit sur l’ordre d’Emmanuel situé à « Borj El Barmil »  ou encore les somptueux « Riad », ces anciennes demeures transformées en musées ou en hôtels, si bien conservées.

On ne peut tout même pas parler d’Essaouira sans évoquer la fameuse  « huile d’arganier », cette huile parfumée et délicieuse aux multiples vertus utilisée aussi bien pour ses valeurs nutritives que cosmétiques.

 

3 réflexions sur « Mogador : Escapade dans la cité des vents »

  1. Non seulement Mogador (Esssaouira) mais tout le Royaume du Maroc fut un paradis de tourisme et d’accueil.
    Il l’est jusqu’à présent mais l’exposition de son environnement,soit son patrimoine forestier à la dégradation continuelle ( une régression de 40 000 ha/an ) à cause de la négligence gouvernementale dans la gestion des services des eaux et forêts et de la restauration de sols, risque de le transformer en un fourneau face à l’Europe du sud.
    Il aspire à devenir une contrée de droit et de justice.
    Le jeune Roi,depuis son avènement n’a cessé de bosser et courir pour la réalisation de cet objectif sacré qui lui tient à cœur comme il tient à cœur à tous les marocains quel que soit leur croyance ou origine.

  2. Mais pouquoi ,pouquoi vous nous donnez envie comme ça ! pourquoi ?vous faites exprès ?
    C’est un complot ? et maintenant qui va rêver de Mogador toute la journée ,hein ,hein qui ? 😀

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