Médicaments et politique commerciale.

On reparle depuis peu de la prescription abusive des antibiotiques malgré des campagnes d’informations apparues en 2002 expliquant leur inefficacité sur des maladies virales.

On se souvient du fameux slogan "les antibiotiques, c’est pas automatique" qui avait entraîné une baisse significative de leur consommation.

Malheureusement, bien d’autres molécules sont prescrites de façon abusive par les médecins généralistes et les spécialistes.

Il s’avère que des maladies ont été inventées afin de pouvoir "vendre" des médicaments et d’enrichir les laboratoires pharmaceutiques.

Il faut bien rentabiliser le coût des recherches et de la fabrication de ces remèdes en persuadant le grand public de leurs multiples bénéfices.

 

Nous vivons dans une société de consommation à grande vitesse et nous négligeons parfois les risques sur notre santé de cette folle course.

Il faut bien avouer que les progrès médicaux ont permis de sauver des vies et d’améliorer de façon notable nos conditions d’existence.

 

Mais la rentabilité est bien le maître mot pour les produits médicamenteux et souvent on néglige leurs effets secondaires sur la santé de l’individu.

Pourtant des actions  en justice et des condamnations ont été obtenues par des patients victimes des risques de la prise de certains médicaments.

En effet, la stratégie marketing des laboratoires pharmaceutiques est de faire prescrire leurs produits et de toucher une large population afin de générer des bénéfices.

 

Leur façon de procéder est simple, il leur suffit d’offrir aux médecins des cadeaux ( séminaire, repas, …) et en contre partie certains acceptent de prescrire leur produit plutôt qu’un autre.

Une loi dite "anti-cadeaux" du 27 janvier 1993 contournée a été enfin complétée et renforcée par d’autres mesures et dernièrement le 22 mai 2013 est paru au journal officiel un  décret stipulant que tout présent supérieur à 10 euros devra être déclaré par les laboratoires pharmaceutiques.


Il aura fallu que des patients soient victimes de cette politique commerciale et que des scandales éclatent ( l’affaire Cahuzac par exemple) pour que des sanctions soient prises à l’encontre de ces firmes.


Théoriquement chaque professionnel de santé doit mesurer le rapport bénéfices/risques avant d’instaurer un traitement et nous pouvons affirmer que jusqu’à présent cela n’a pas toujours été respecté.


Alors espérons qu’avec cette nouvelle mesure le bien-être de chaque personne passera en priorité.



3 réflexions sur « Médicaments et politique commerciale. »

  1. Les marchés de la mort n’ont pas fini d’être des sources de profits et ce, bien au delà de l’imagination du vulgum pecus fonctionaribus et electus.

  2. « espérons qu’avec (…) le bien-être de chaque personne passera en priorité »
    C’est beau, le rêve !
    Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ?
    Mais jusqu’à preuve du contraire, le lobby pharmaceutique sera TOUJOURS plus préoccupé de la santé de son portefeuille, que de la santé de Monsieur et Madame Tout-le-Monde !

  3. On ne cesse de chercher à nous graver et graver encore dans nos crânes que le but de la vie, c’est l’argent et la possession; car c’est REUSSIR sa vie ! La vie, on l’a à la naissance, on ne la réussit pas, sauf pour paraître et satisfaire son égo, échapper à la médiocrité qui est dans notre Nature humaine. Donc, pour REUSSIR sa vie, il faut de l’argent. Vous avez dit : scrupules ?

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