Mario accusé de cruauté envers les animaux

Le très sérieux Washington Post relaie également la polémique autour de la toute dernière aventure de Mario sur 3DS, Super Mario 3D Land (http://www.washingtonpost.com/business/technology/peta-targets-mario-game-over-tanooki-suit/2011/11/15/gIQAkhSnRN_story.html).

Pour faire plaisir aux fans du plombier, Nintendo a ressorti le tanooki de ses placards (comme dans Super Mario Bros. 3) mais cette fois Mario porte un costume de tanooki. De la fourrure animale ! Il n’en fallait pas plus à l’association PETA (qui milite pour la défense des animaux et donc contre les habits en fourrure) pour s’en prendre avec virulence à Mario qui est cette fois accusé de soutenir une industrie indigne. Une campagne "Mario Kills Tanooki" ainsi qu’un jeu flash sont lancés pour dénoncer ces pratiques d’un autre âge (http://features.peta.org/mario-kills-tanooki/).

Nintendo a officiellement répondu que c’est une habitude pour Mario de prendre l’apparence d’animaux ou d’objets afin d’avoir des aptitudes particulières qui rendent ses jeux plus amusants. Il ne faut pas y voir de message, ce n’est qu’un jeu.

Cependant, c’est oublier que le tanooki est un animal important dans la mythologie japonaise qu’on retrouve dans de nombreuses légendes. C’est une référence à leur culture et non une incitation au massacre des animaux pour avoir un beau manteau. Il n’y a aucun rapport avec de la cruauté envers les animaux, mais Mario est devenu tellement populaire que c’est un bon moyen pour cette association de se faire connaître et ainsi de revenir sur le problème des habits en fourrure véritable. C’est également courir le risque de se ridiculiser et de ne pas être entendu. On remarque que c’est la seule associaiton à s’en choquer, le WWF ou SPA n’ayant rien dit. Néanmoins, la polémique fait rage et une fois de plus les jeux vidéo sont accusés d’inciter les jeunes à faire le mal. Surtout que l’actualité récente, une histoire de viol et de meurtre, essaie aussi de faire un lien entre les jeux vidéo et les comportements violents.

Faut-il voir le mal partout ?