Logement étudiants, Mission Impossible?

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Une nouvelle année scolaire commence. Outres, les livres, le matériel scolaire, les vêtements, les heures de cours, etc..il y a une chose qui souvent pose nombre de problèmes à nos étudiants. Cette petite chose essentielle à la scolarité des Etudiants de faculté qui leur permettra de réussir leurs études durant l’année en cours, … un logement.


Quelle galère!! Tous les ans, c’est la même chose ou presque. Un véritable parcours du combattant pour trouver le lieu de vie de nos étudiants, qui se ruent sur les cités Universitaires qui elles ne proposent qu’un nombre (très) restreints de place. Mais alors que faire?

Certains étudiants décident donc de sortir du cadre de la ville universitaire, et d’aller trouver un logement parfois même en collocation directement dans la ville à proprement parler. Seul problème, cela coute beaucoup d’argent et lorsque l’on est étudiant, chaque centime est précieux.

Tous les ans, c’est la même chose, les mêmes questions sont soulevées, les mêmes peurs arrivent, les mêmes craintes se font ressentir. Et pourtant, que faire?

 

Les Nouveaux Logements :

conteneur.jpgDe nouvelles formes de logements sont à l’étude et même en phase test cette année. Ce test Français après une expérience concluante aux Pays bas, au Canada, En Allemagne, en Australie, etc.. consiste à recycler et surtout relooker d’ancien conteneurs industrielles pour les rendre habitables par les étudiants à moindre coûts.

Le principe est simple comme un jeu de Lego. Il suffit d’empiler les conteneurs sur plusieurs niveaux permettant ainsi la création de barres ou de tours. A l’intérieur de chaque « Appartement », une kitchenette, une salle de bains, un espace de travail, un espace de repos, un espace de repas, un balcon ou une terrasse, le tout pour 280€ charges comprises.

Des Appartements alimentés à l’énergie verte, étant alimentés en majeure partie par des panneaux solaires. Une vraie habitation écologique, qui recycle les vieux conteneurs et qui se nourrit grâce au soleil.

conteneur2.jpgSeul ombre au tableau, cette phase n’étant qu’un essai, elle n’est pour le moment testée que sur la ville du Havre. Espérons que cela fera ses preuves et que prochainement d’autres grandes villes universitaires pourront elles aussi trouver des solutions à ce fléau du problème de logement.

 

Une Autre Solution?

 

aaavieux111.jpgIl existe depuis quelques années un nouveau type de logement qui commence à prendre réellement son envol au fil du temps. Le Logement Intergénérationnel.

Le principe est simple et plus que salvateur. En effet, d’un côté nous ne cessons pas de le dire et de le voir, les étudiants cherchent encore et toujours des logements à bas coûts pour pouvoir continuer leur études. De l’autre côté, nous faisons constamment le constat d’une France vieillissante, repliée sur elle même, avec une génération de retraités isolés du reste du monde et sans personnes à qui parler. L’équation était donc compliquée de part et d’autre des deux bords mais au final, toute équation a une solution non?

Pourquoi ne pas rapprocher nos deux segments de générations ?

La réponse à l’équation était donc aisée. Permettre aux personnes âgées de côtoyer du monde en hébergeant chez elles, de jeunes étudiants en recherche de logements. Et cette solution fait des émules.

 

aaavieux11.jpgQuels sont les avantages d’une telle démarche ?

*Permettre de combler la pénurie de logements étudiants et trouver à nos étudiants des logements pour parfaire leur études.

*Valoriser la solidarité et maintenir les liens entre les générations tout en développant la cohésion sociale et le soutien mutuel.

*Assurer une présence aux personnes âgées.

 

Quel bénéfice en tire l’étudiant?

*Trouver un logement peu cher et bien souvent gratuit

*Avoir de la compagnie tout en profitant du calme propice à leurs études, les personnes agées étant souvent peu bruyantes. 

 

aaavieux1111.jpgQuel bénéfice en tire l’hébergeur ?

*Sortir de l’isolement en entretenant un contact avec une personne plus jeune et d’une autre génération que la sienne.

*Se faire assiter dans certaines tâches trop difficiles du quotidien ainsi que dans certaines tâches ménagères (Si cela est convenu entre les deux parties).

 

Des Rêgles existent elles?

Oui, et cela depuis 2004. Une charte crée par le secrétaire d’état aux personnes âgées, intitulée « 1 Toit, 2 Générations », met à plat les diverses règles à respecter pour vivre sous ce nouveau régime de solidarité.

*La Personne âgée doit disposer d’une pièce convenable ou toutes les parties communes (Salle de Bains, WC) sont accessibles par tous et donnant sur les espaces communs.

*L’étudiant ne doit pas être un auxiliaire de vie, ni un infirmier, mais il doit cependant, s’engager à respecter le voisinage et assurer une veille passive sur son « colocataire » tout en rendant de menus services pour faciliter la vie de tous les jours de la personne âgée. Il doit par ailleurs participer aux charges mixtes, à savoir l’eau, et l’électricité par exemple.

Une méthode qui donc fait ses preuves et s’organise peu à peu  dans toute la France sous formes d’associations. Des personnes âgées en quête de présence face à des étudiants en recherche de logements. Il n’en fallait pas plus pour que tout ce petit monde se rencontre et tisse peut être de nouveaux et sereins liens .

Une chanson disait il y a quelques années « On est jeunes et cons, …Ils sont vieux et fous »..ces paroles semblent en tous cas bien désuettes aujourd’hui dans une société qui semblent vouloir tendre la main à sa génération d’expérience.

 

6 réflexions sur « Logement étudiants, Mission Impossible? »

  1. Il y a aussi la colloc, et le 9m carré souvent insalubre!!! Perso, je n’ ai pas eu le droit à l’époque à une bourse… résultat un 9m carré sans fenêtre payé hors de prix…. L’initiative écologique et bon marché du jeu de construction avec de vieux conteneurs me plaît vraiment! aux infos j’avais entendu un loyer de 300 euros… en gros : une bonne action pour la planète et un loyer abordable pour des étudiants heureux!

  2. Exprasis,

    merci pour votre commentaire, il est vrai que j’ai omis de parlé des micros appartements ou le lit à du mal a rentré..désolé..Pour les conteneurs, je suis d’accord, l’idée est intéressant et on ne peut plus écolo..espérons maintenant que cela fonctionne bien en France car il y a un réel intérêt écologique et une vraie demande étudiante en logement

    Amicalement

    Tom

  3. Bonsoir Tom,

    Pas facile de se loger quand on est étudiant.
    Je finançais mes études, ou plutôt arrondissais mes fins de mois par un petit boulot en restauration rapide, fatiguant, avec des horaires ultra décalées et mal payé.
    Je crois que c’est le triste quotidien de beaucoup de jeunes qui souhaitent avoir un « train de vie » à peu près décent… Dur sur de se cultiver avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté…

    Cela m’énerve vraiment quand je vois tous les locaux inhabités des grandes villes! Les jeunes sont obligés de s’entasser dans de tout petits logements… Comment étudier correctement au milieu de ses casseroles, sur le lit avec tous les livres rangés dans un trou de souris…

    L’intiative écolo est plutôt séduisante. A voir peut être comment cela s’intègre dans le paysage.
    Pour la « colocation », cela ne peut s’appliquer qu’à des étudiants « sérieux », qui souhaitent vraiment étudier. Car il ne faut pas se leurrer non plus, les facultés sont également peuplées de jeunes qui ne savent pas quoi faire d’autre une fois le bac en poche!

    Très bon article, comme d’habitude… Je me lève et je te… Oups… Je m’égare!!!

    Biz
    Ange

  4. Ange,

    merci encore une fois pour tes compliments..Je suis ravi que cet article t’ai plu, mais il est vrai qu’il est établi pour les étudiants ayant la volonté de travailler sérieusement et non pas ceux qui aspirent à une liberté étudiante..sourires..

    Bisous

    Tom

  5. Il faut aussi rappelé que n’ayant pas les moyens de s’offrir un logement, des étudiants parisiens (et dans d’autres grandes ville aussi!) ne trouvent d’autres solutions que de squatter de grands appartement laissés à l’ abandon! Un collectif s’est même spécialisé dans l’ouverture de logement de ce type! Beaucoup de personnes l’oublient car ne le vivant pas, mais une bonnes partie des étudiants doivent vraiment se battre pour poursuivre leurs études! Sans compter le fait de trouver un petit boulot! Ils se nourrissent de job tel que mac do, vendeur, manutentionnaire, prostitution pour certains, etc… Ils ont du mal a pouvoir accepter un stage car ceux ci ne sont souvent pas rémunérés et quand ils arrivent sur le marché de l’emploi, on leur dit : « c’est bien vous avez les diplômes mais aucune expérience! » Dur dur de faire sa place dans de telles conditions!

  6. L’idée de squatter les logements vides me plaît bien.
    Le droit au logement passe avant le droit à la propriété quand il est fait usage de ce dernier de manière abusive.

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