Lettre à Gérard Depardieu

Mon cher Gérard,


Je tenais à te féliciter pour ta dernière affiche. Cette parodie  improbable d’un James Bond à la française… il fallait oser ! Chapeau bas. L’action est bien menée dans « Une cadence obstinée », les rebondissements nous gardent en haleine et la conclusion, plus qu’étonnante, laisse à chacun le droit d’inventer sa morale. Vraiment bravo ! Si tu avais choisi un mode de diffusion classique, en salles, tu aurais fait un carton. Car fans et détracteurs, « Tous sans exception »,  ont suivi ta saga avec intérêt.

Mais comment, j’apprends que ce n’était pas un film cet « Echafaudage » de rebondissements qui nous a tous donné « Les yeux jaunes des crocodiles » et « La Tête en friche » ? Dommage, car tous les ingrédients y étaient !  

      

« A l’origine », une mission impossible : Agent 7 zéros (sur votre compte bancaire), votre mission est de ridiculiser le gouvernement français concernant  son projet de taxation des grandes fortunes et de défendre la cause des « Fugitifs » fiscaux français. Si vous l’acceptez, à partir de maintenant, quoi qu’il arrive, « Tous les matins du monde » vous serez seul.

Musique du type « Vivaldi » pour l’ambiance.

Dans le rôle de « L’agent  secret » en « Tenue de soirée », tu acceptes, Gérard,  tes « Vacances sur ordonnance », car avec « Les temps qui changent »,  tu en as ras « Les valseuses » de cette « Nouvelle France ».

Tu quittes donc le confort de ton hôtel particulier parisien où tu as tant joué « Merci la vie » et tu prends « Le dernier métro » direction la « Rue du départ ». Un dernier « Paris je t’aime » et  tu te lances dans l’aventure « Sans arme, ni haine, ni violence ». Car si tu te refuses à faire « La chèvre », déclamant « Mourir ? Plutôt crever ! », tel un héro de cinéma, tu veux garder « Le choix des armes ». C’est « Le grand soir » ; « L’An 01 » de ta nouvelle vie.

La suite est une histoire de famille. Revendiquant « Mon oncle d’Amérique est belge », tu décides de demander l’exil au pays du père « d’Astérix et Obélix », non sans avoir imaginé partir « Au service de Sa Majesté ». Et là, attention, « Préparez vos mouchoirs ».

 Juste à quelques mètres de la frontière, tu fais mine de vouloir t’installer dans une petite bourgade même pas  « Trop belle pour toi » ! Tu aurais pu choisir beaucoup plus ostentatoire mais tu n’es « Pas si méchant que ça ». Juste un peu frondeur. « Un pont entre deux rives », c’est sûr que ça énerve ! Ce projet d’installation  « Rive droite, rive gauche » ajoute à la polémique sur ton départ. « Je t’aime moi non plus », chacun y va de son refrain. La France lâche « les chiens » et accuse la Belgique, prête à t’accueillir, de « Concurrence déloyale ». C’est « La déferlante » de « Mots d’amour »  de cette ex-patrie qui joue en boucle « Les Misérables ».

 Mais « L’homme blessé » que tu es, n’a rien d’une « Potiche ». « Le Pacte du silence », ce n’est pas pour toi. Tel « Le comte de Monte-Cristo » tu as les moyens de toutes les vengeances. Dans le costume de « L’homme qui rit », tu jettes théâtralement ton passeport français et comme un « Napoléon » conquérant, tu t’envoles sur les traces de « Raspoutine ».  « Une pure formalité » pour le grand acteur que tu es.   

« Bouquet final » et ultime rebondissement,  tu deviens russe et acceptes une nouvelle mission ministérielle un peu dans le style « Les Jeux Olympiques ». 

« RRRrrr !!! », il fait froid. « Tais-toi ! », « Les acteurs » ne se plaignent pas.  « Un peu de soleil dans l’eau froide » russe, vaut mieux que  « Le placard » hexagonal. N’en déplaise à tous « Les gaspards » qui voulaient ta peau.

Tu viens de rencontrer ton destin écrit depuis longtemps dans ta longue filmographie.  « Drôle d’endroit pour une rencontre » diront certains.  Personnellement « Je n’ai rien oublié » de tes talents d’acteur et « Je préfère qu’on reste ami ». Alors « Bon voyage » et bons baisers de Russie !    

      

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