Les origines de l’astrologie (introduction)

Comme le dit l’adage : "la  culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale."

 

Etaler le monde des astres sous les yeux des lecteurs, tel est, en effet, la mission que je me suis donnée dans un livre dont je parlerai tout à l’heure.

 

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Mais d’abord il faut savoir que ce livre est le résultat de vingt années de recherche dans un domaine qui était au départ l’économie, avant que je ne bifurque vers l’étude de l’histoire ancienne.

Pourquoi pareil revirement ?

Car, en désirant savoir à quelle époque débuta cette science qu’on appelle aujourd’hui l’économie, je suis tombé sur une Antiquité où les hommes, au lieu d’être, comme aujourd’hui, des Chrétiens, des Musulmans ou des adeptes de telle ou telle religion reconnue de nos jours, avaient fait des astres leurs propres divinités.

Et comme ces astres là se déplacent, sur le planisphère céleste, en raison du fait que la Terre sur laquelle nous vivons tourne à la fois sur elle-même et autour du soleil, nos ancêtres avaient établi des corrélations entre le mouvement des astres au ciel, et les événements qui, sur Terre, étaient de nature à peser sur leur propre vie.

 

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Telle est donc l’origine de l’astrologie.

A ceci près que les astres étaient considérés par nos ancêtres de l’Antiquité comme des dieux, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Quant au livre dont je vous ai parlé, il s’intitule "Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations".

Dans ce livre, je parle d’énormément de choses, qui toutes ont rapport avec les textes sacrés qu’avaient établis nos ancêtres et qui constituaient leurs propres annales.

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Pour prendre un exemple dans la Bible, l’Ancien Testament n’est pas seulement un livre destiné à rendre hommage à Dieu, mais à un  Dieu qui, sous le nom de Yahvé, était le chef à la fois céleste et suprême du peuple d’Israël (qui est ici l’Israël biblique, lui-même étant représenté par les Hébreux).

Même chose dans le Coran : ce livre est non seulement un hommage rendu à la gloire d’Allah, le Dieu Créateur de l’Univers, mais également à Mahomet, son prophète, ainsi qu’à ces mahométans qui, une fois la religion d’Allah connue loin à la ronde, formeront la totalité du monde musulman que nous connaissons aujourd’hui.

ET ainsi en est-il également des Chrétiens si l’on se réfère  au Nouveau Testament de la Bible, ce livre qui nous décrit la vie de Jésus, d’abord comme homme puis comme être dont la divinité sera reconnue par des gens qui, du fait de cette reconnaissance, sont ou seront appelés Chrétiens.

 

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En résumé, la Bible et le Coran sont des textes destinés à rendre hommage, non seulement  à Dieu, mais aussi à des hommes et à des femmes dont nous découvrons les aventures, sur le plan historique, en lisant les récits en question.

Il est néanmoins important de savoir que d’autres textes sacrés ont été écrits  par des hommes qui embrassaient à l’époque d’autres religions que celles que je viens d’indiquer.

Et,  parmi ces religions, il en est une qui était le sabéisme, ou, ce qui revient au même, le culte rendu aux astres.

Et comme ces astres se déplacent sur le planisphère céleste, leur mouvement, dans la mesure où il est analogue – et réciproquement – à celui d’êtres humains qui à cette époque étaient des nomades, fait que ces mêmes nomades apparaissent, dans les récits appartenant au sabéisme, c’est-à-dire à un deuxième niveau de lecture, sous la forme de planètes, d’étoiles ou de constellations.

 

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Le lecteur désireux d’en savoir plus sur cette question, peut consulter le livre en onze volumes dont j’ai parlé plus haut et que l’on peut acheter sous le site http://lesdieux.comeze.com, chaque volume ayant un sous-titre particulier.

Je reviendrai, dans la série d’articles destinés à faire suite à cette introduction, sur les différents aspects que pouvait avoir le sabéisme, selon que nous sommes, à l’époque de l’Antiquité, en Grèce, en Egypte, en Inde, en Iran ou ailleurs; et, plus tard, chez les Incas ou chez les Aztèques.

 

Claude Gétaz

 

 

10 réflexions sur « Les origines de l’astrologie (introduction) »

  1. [quote][i]Je reviendrai … sur les différents aspects que pouvait avoir le sabéisme, selon que nous sommes, à l’époque de l’Antiquité, en Grèce, en Egypte, en Inde, en Iran ou ailleurs; et, plus tard, chez les Incas ou chez les Aztèques.
    [/i][/quote]

    Sans oublier le Yémen (Royaume de la Reine de Saba)… sabéisme oblige ;).
    Très intéressant. Au plaisir de vous retrouver prochainement alors.

  2. L’astrologie, un désastre? écrit zelectron.

    Tout dépend ici de savoir qui sont les astrologues et comment ils font leur métier.

    Quoi qu’il en soit, cette discipline faisait partie, sous l’Antiquité, d’une religion qui s’éteindra à la fin du 1er millénaire après JC, et dont les derniers ressortissants connus (si l’on excepte les peuples méso-américains) sont les Sabiens d’Harran.

    Quant au pays du Yémen évoquée par Nadine, on peut, en effet, voir en lui un des hauts lieux du sabéisme. Reste à savoir si ce sabéisme quitta le Yémen pour s’installer en Mésopotamie et au pays des Nabatéens (étant entendu qu’eux aussi étaient des adeptes du sabéisme); ou si, au contraire, il naquit en Sumer d’ou il émigra en Babylonie, et plus tard, chez les Arabes.

    Et l’on peut également se demander si les çabens (avec un c majuscule) d’Abyssinie n’étaient pas eux aussi des adeptes du culte des astres.

    Pour en revenir à la reine de Saba, si la Bible parle d’elle comme d’une reine très belle qui détourna, avec son charme oriental capable de rendre fou n’importe quel prince venu de l’occident, Salomon du chemin de Yahvé, on peut également transposer pareil récit sur le planisphère céleste, avec un Salomon dans le role du soleil, et avec une Reine de Saba dans le rôle de la planète Vénus, les deux planètes vivant une relation passionnée au moment de leur rencontre à proximité des Pléiades et de l’étoile Aldébaran du Taureau.

  3. De très nombreuses civilisations, disparues aujourd’hui, ont été adeptes du culte des astres.
    Je suis d’ailleurs fascinées par les connaissances « mathématiques » qu’ils maîtrisaient, alors que l’ ordinateur n’existait pas.

    J’aime bien ce domaine occulte que vous nous invitez à découvrir.

  4. clgz11
    prenez une Bible et faites donc l’expérience
    d’une rencontre vivante avec Jésus-Christ :
    l’astrologie vous paraitra bien fade !

    J’ajoute qu’au Brésil vous n’avez aucun mal
    à trouver des témoins de cette rencontre !!!
    des

  5. Pour répondre à Véritas, le Brésil est, en effet, le plus grand pays catholique du monde, ce qui ne prouve pas que tous les gens, pour être chrétiens, sont catholiques, puisqu’il existe quantité de sectes d’obédience chrétienne, dont la plus importante est l’Eglise Universelle du Royaume de Dieu.

    Il existe également, dans l’Etat de Bahia, des religions originaires d’Afrique comme le candomblé, dont la majorité des pratiquants sont des femmes et qui est fondé sur l’adoration des orixas, ces esprits chargés de représenter telle ou telle puissance de la nature, comme cette déesse de la mer (son nom est Yémanja) qui est considérée comme la mère de tous les orixas et qui a, dans l’année, son jour de célébration durant lequel les participants jettent des fleurs dans la mer depuis le rivage ou depuis les barques dans lesquelles ils se sont installés.

    Chaque orixa a d’ailleurs son pendant chez tel ou tel saint, ou telle ou telle sainte de l’Eglise catholique, ce qui est une manière pour les Noirs originaires d’Afrique, tous esclaves avant la suppression de l’esclavage, de marquer leur appartenance à une société brésilienne qui, tout étant multi-ethnique et multi-culturelle, est dirigée par des Blancs qui sont eux-mêmes, originairement, des Portuguais, autrement dit des Catholiques.

    J’ajoute que durant certains cultes du candomblé, les femmes recherchent cet état de transe qui leur permet de communiquer avec les esprits, et notamment avec l’orixa qu’elles ont choisies comme divinité suprême.

    Quant aux sectes d’obédience chrétienne, si l’ambiance, au sein de la secte, durant les célébrations à la gloire de Jésus-Christ, est fantastique en raison de la musique chaleureuse produite par le son des guitares qui accompagnent les chants de l’assemblée, la connaissance même de la vie de Jésus, dans l’environnement qui fut le sien, est quasi nulle en raison d’un manque patant de culture théologique chez la plupart des membres de la secte.

  6. je n’ai pas parlé d’église catholique ,
    mais de Jésus et de l’évangile !
    Pour vous, clgz11 ! :
    [url]http://ad.org.br/[/url]
    [url]http://worldagfellowship.org/fellowship/countries/brazil/[/url]

  7. @ Zelectron :
    On ne dit pas l’astrologie c’est un désastre, mais
    [b]L’astrologie, la science désastre…[/b]

  8. J’adore – je ne sais d’ailleurs pas pourquoi – ce chat avec ses grosses lunettes noirs qui font le logo d’Auguste Mouret.

    Mais c’est peut-être parce que la noirceur des lunettes me rappelle le temps où l’astrologie était, sous le nom de sabéisme, non seulement une science, mais l’objet d’un savoir ésotérique.

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