Les conflits entre frères et soeurs

Qu’il est parfois éprouvant pour un père ou une mère d’entendre constamment les mêmes disputes et chamailleries entre leurs enfants. En effet, même s’ils sont issus de parents aimants et attentionnés, cela ne les empêchera pas de se voler dans les plumes pour un oui ou pour un non. Tout d’abord, il faut savoir relativiser. Ce n’est peut-être pas très grave surtout si les enfants sont encore tout petits. Par contre, les parents doivent toujours veiller à ne pas se laisser dépasser par les évènements.

Tout en gardant une certaine distance vis-à-vis des disputes anodines, il faudra impérativement intervenir si la situation dégénère au poing d’en venir aux mains. Ces chamailleries incessantes peuvent également cacher un mal-être profond qu’il faudra apprendre à décoder en communiquant avec notre enfant. 

Mais, il ne faut pas se leurrer. La famille parfaite n’existe pas. Quoiqu’on puisse faire, il y aura constamment des disputes entre frères et soeurs. Cela leur permet de grandir et de s’affirmer sereinement. 

 

 

Face aux incessants cris, il faut savoir garder son calme et essayer de réagir sereinement. Il est vrai qu’après une longue journée de travail, les parents manquent d’énergie et n’aspirent qu’à se reposer mais il faut tout de même prendre en compte le fait que les enfants ont besoin de leurs présences et de leurs paroles réconfortantes.

Les parents devront trouver les mots justes afin de désamorcer les conflits en douceur. Ils ne doivent pas intervenir sous le coup de la colère, de peur d’envenimer les choses. Il ne faut surtout pas qu’ils défendent l’un des enfants au détriment de l’autre. Et s’ils se rendent compte que le conflit est plus profond qu’ils ne le pensaient alors il serait préférable de faire appel à un tiers, voire à un spécialiste afin de tenter de comprendre d’où vient la source des disputes.

Bref, il est parfois difficile de gérer le quotidien face à des enfants qui crient et hurlent à longueur de journée mais accrochons-nous et tâchons de leur inculquer le meilleur de nous-mêmes.

Et, avec un peu d’effort, le calme devrait revenir bien vite entre nos petits ou grands galopins !